jc
25/09/2024
Les bolchevicks faisaient la distinction entre la science "bourgeoise" et la science "prolétaire", l'affaire Lyssenko étant typique à ce sujet.
Cette affaire a révélé que les russes d'alors -pas nécessairement bolchéviques- n'avaient pas les mêmes conceptions de l'évolution des espèces (en gros : lamarckisme contre néo-darwinisme -barrière de Weismann, lois de Mendel-).
J'ai hâte d'avoir sous les yeux une traduction de l'article de Douguine.
[ Par l'analogie biologie/sociologie, selon moi licite (1), la barrière de Weismann sociologique se formule ainsi : pas d'action du peuple sur l'élite, donc pas de composante démocratique possible dans l'organisation sociale (ce qui ne déplaisait pas au Guénon de "La crise du monde moderne") : "Cause toujours" (démocratie libérale) ou "Ferme ta gueule" (démocratie autoritaire), le résultat est le même.
Quid de la situation russe maintenant que l'URSS a disparu ?
Pour moi la question centrale est correctement posée par Thom :
"En quoi l'appel au hasard pour expliquer l'évolution serait-il plus scientifique que l'appel à la volonté du Créateur ?"
Je rappelle que Thom est :
1. lamarckien
2. qu'il juge ainsi la science moderne :
"Ce qui limite le vrai n'est pas le faux mais l'insignifiant, et la science moderne est un torrent d'insignifiance proprement dit." (illustration sur sa carte du sens : strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41)
(1) : "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés" [et des espèces, c'est moi qui rajoute ]
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