jc
17/11/2019
Dans le moteur de recherche de Dedefensa c'est "subversion" qui apparaît en 2007, avec une 34ème et dernière apparition en Avril 2019, puis c'est au tour de la "perversion" qui apparaît en Mai 2009 avec une 9ème et dernière apparition en Février 2014, enfin c'est "inversion" qui apparaît en Décembre 2009 avec une 46ème apparition à ce jour.
Je me demande si le terme de "perversion" ne décrit pas mieux, en général, les transformations dont il est question dans l'article (et "pervers" les acteurs de ces transformations¹). (Dans le cas particulier de la transition surpuissance -> autodestruction ("Sa marche en avant si impétueuse, que nous nommons “surpuissance”, engendre une production tout aussi ébouriffante d’“autodestruction” ") je verrais bien l'autodestruction comme une subversion (entropisante) de la surpuissance (opposition des préfixes sub et sur).)
Pour moi le terme "inversion" sous-tend une situation bien définie par rapport à une situation normale (par ex. -selon moi archétypique- inversion d'un sens de parcours) et il ne peut alors y avoir, à proprement parler, d'inversion de la tragédie en bouffe car l'inverse de l'inverse doit, en principe, conduire au retour à la situation normale, alors que la transition tragédie -> bouffe contient pour moi une composante entropisante, donc irréversible. Guénon utilise selon moi le terme à bon escient lorsqu'il applique son "principe d'inversion analogique".
¹: Quoique ... : "Inversion (Désuet) Attirance sexuelle pour les personnes du même sexe, homosexualité." (Wikitionnaire)
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