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Article : ISIS and Our Times

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Noam Chomski & A Gore

lutgen pierre

  08/09/2014

Réaffirmons notre plaisir à lire tous les jours votre analyse de la catastrophe ukrainienne et palestinienne et irakienne.
Et au prime abord agréablement surpris que vous publiez ce 8 septembre une contribution de Noam Chomski. Percutant comme toujours dans sa démarche. Du moins pour la première partie de son article.
Mais alors sidéré par son gagatisme dans la seconde partie. Voilà que Chomski s’embarque sur le train de l’IPCC que beaucoup de scientifiques quittent parce que les prophéties de Al Gore ne se sont pas réalisées, que les glaces polaires ne diminuent pas en volume et en poids,  mais que son compte en banque par contre l’a fait de façon spectaculaire.
Dommage.
Mais quand les philosophes se font prophètes comme le phénoménal Bernard Henry Lévy, ils perdent souvent les pédales.
Les prophètes de malheur prédisent souvent des choses qu’ils ne verront pas de leur vivant.
Dommage.
Parce que votre journal très souvent apporte un vent d’optimisme.

noam

Jacques BILLOT

  08/09/2014

C’est toujours intéressant de lire Noam Chomsky sur les questions de fin de civilisation, certes!
Mais comment ce penseur peut-il afficher un niveau aussi faible de compréhension de l’imposture caractérisée des “réchauffistes” de tous poils?
Peut-être n’était il pas aux USA cet hiver ?

Imposture intellectuelle

Trader

  09/09/2014

L’“anthropocène” est un concept inventé, ou plutôt popularisé par Paul Crutzen, pas par les scientifiques. Il n’a aucun fondement scientifique mais un fond idéologique évident.

Il plaît aux gauchistes anti-capitalistes et internationalistes de tout poil, de part les solutions qu’il implique.

*** Qui est Crutzen ? ***

Ce Hollandais s’est découvert une vocation de chercheur sur le tard et par hasard. Il rencontre sa future femme scandinave en Suisse, ce qui l’amène à s’installer en Suède.

Il est embauché en 1959 par l’université de Stockholm pour modéliser le fonctionnement de l’atmosphère sur supercalculateurs. Il n’a à l’époque aucune compétence ni en informatique, ni en météorologie ; ça ne dérange par l’université productrice de Nobel ex nihilo. Il en sortira en 1973 avec un doctorat en météorologie, à 40 ans (pas très précoce le génie).

Son premier méfait remonte à 1971. Il s’associe alors avec LE spécialiste américain des ovnis (sic!) pour faire croire au congrès US que les avions supersoniques rayent la couche d’ozone, qui laisse alors passer les UV et provoque une épidémie de cancer de la peau… Le programme américain SST est alors stoppé, entraînant dans sa chute les Concorde et autres Tupolev 144.

Je ne pense pas que l’action de ce faussaire ait été décisive. Par contre il s’est prêté avec zèle à cette manipulation du complexe militaro-industriel. Par là il a montré sa totale allégeance au Système de Communication, section techno-scientisme.

La suite est connue. Il adapte son modèle, en remplaçant les rayures par des trous, les avions par des aérosols, et les cancers par le réchauffement climatique, grâce au concept d’effet de serre. Ses idées seront relayées par la presse grand public et les politiques et aboutiront à l’interdiction des CFC, et à la création du GIEC (par ses collègues de l’université de Stockholm).

En 1995, ses théories sur les avions supersoniques et les trous dans la couche d’ozones sont réfutées, par de vrais chercheurs mais aussi par le principe de réalité (ses prévisions ne se réalisant pas). Il reçoit donc le prix Nobel de Chimie (= du déchaînement de la matière :).

Auréolé de son prix Rolex, de son prix Volvo et de son prix Nobel, il évangélise, avec son concept fumeux d’anthropocène, les écolos marxistes et autres gras décroissant qui, une fois encore, se font par leurs relais les idiots utiles du tandem R2P néocons.

Dans les années 2000, il préconise de pulvériser des millions de tonnes de SO2 dans la haute atmosphère à l’aide de milliers d’avions (subsoniques je suppose) pour faire baisser la température globale ! Voilà pour ceux qui le croyaient écolo.

Le prix Nobel de la Paix (?) décerné au GIEC et à Al Gore le consacre une seconde fois. C’est lui qui a apporté au GIEC sa poule aux œufs d’or : la théorie modulable du trou dans la couche d’ozone-dû-à-l’activité-humaine, et sa méthodologie pseudo-scientifique : la modélisation informatique de systèmes chaotiques, donc par construction catastrophistes, en guise de “preuve scientifique”.
On peut remplacer le CFC par des avions, des pets de vaches, voire même du CO2 sur une idée du collègue de Stockholm confondateur du GIEC (celui qui n’est pas en fuite dans le cadre du scandale du pétrole irakien…).

On doit donc à son activisme le marché purement virtualiste des droits à émettre du CO2, qui a fait la fortune des banques de courtage, de Gore et de quelques escrocs spécialistes du détournement de fonds publics.
***

Le jour où l’“anthropocène” sera reconnu comme une ère géologique sera aussi le jour où la géologie cessera d’être une science dure.

Crutzen est de mon point de vue un pur Scientifique-Système. C’est même un théoricien du Système : il modélise un monde virtuel simpliste sur ses super-ordinateurs subventionnés et en tire des conclusions absurdes qu’il applique au monde réel, en toute irresponsabilité.

Le GIEC est une sorte de dot offerte par l’UE aux USA pour son intégration au bloc BAO.