Christian Feugnet
19/11/2015
Je souscrit là tout à fait à votre texte . Je me demande si çà ne révéle pas plus encore .
Savoir que cette émigration est différente de celle vécue jusqu'à maintenant en Europe , c'est une émigration de qualité . Car si il existe un lamento général sur l'acculturation due à l'immigration précedente , elle n'a jamais fait l'objet d'opposition organisée et je soupçonne que c'est justement parce qu'elle concurrençait notre piétaille locale , alors que cette fois ci , ce pourrait étre les couches moyennes ou ouvriéres qualifiées . D'où , en méme temps , selo , la compassion pour des opprimés , et là je vois pour le partage de notre dégradation , et l'inquiétude face à de vrais concurrents qui n'ont pas l'habitude d'étre maltraités .
Perceval78
19/11/2015
Elle s'exprime aujourd'hui devant le CFR
http://www.c-span.org/video/?400960-1/hillary-clinton-national-security-address&live
Horace
20/11/2015
Ayant vécu enfance et adolescence à Alger comme Ph Grasset ,je tiens à dire combien je me suis sentie entrer en résonance avec les termes de cet article . Je suis venue en métropole avec ma mère, dans l'urgence, en 1962 . J'avais seize ans, ma mère veuve ne se voyait vivre en pays étranger. Nous n'avons pas hésité et avons pris le bateau, avec en tout et pour tout une valise chacune. J'ai gardé des années qui ont suivi, l'impression que les habitants de la France (métropole) vivaient une vie morne… Leur grand sujet de conversation étant les vacances….''qu'avez vous fait pendant les vacances de fin d'année ?'' suivi de '' Et où allez vous passer vos vacances d'été ?''
Au fil des ans , je dois admettre que je suis devenue comme eux sans trop de difficultés….Je garde pourtant une certaine ''nostalgie ''de cette l'intensité de la vie vécue alors. C'est pourquoi, je partage votre analyse sur les commentaires tenus par cette jeune femme syrienne. Je lui souhaite de pouvoir – un jour- retourner chez elle, en Syrie. Il faut en rêver, pour elle et pour nous tous ….
Libanaise
20/11/2015
Oui, en période de guerre, on se sent plus vivre et on savoure tous les moments que la vie nous donne.
Je dirai même plus, la guerre vous apprend à relativiser les choses. On acquiert une sagesse . On ne s'arrête pas aux futilités, pas de temps à perdre.
La guerre, elle vous apprend la solidarité. On ne se sent pas seul.
J'ai même rencontré un couple de Belges qui était venu s'installer au Liban en guerre. Il nous a dit qu'ici, au moins, malgré les bombardements, il se sentait vivre…
Je n'ai pas voulu quitter mon pays quand mes parents l'ont décidé. Abandonne-t-on sa "Famille" quand celle-ci traverse une crise ? J'ai quand même fini par partir : j'avais peur qu'à cause de moi un membre de ma famille ne périsse. J'ai des enfants à mon tour et je comprends mieux le voeu de mes parents…
David Doumèche
04/01/2016
Apparement les milieux identitaires francais, très en pointes sur la question de la crises des migrants clandestins qu'ils percoivent - à juste titre - comme une attaque directe contre leur identité, ont commencés a lever quelques lièvres, et du lourd :
https://blancheurope.wordpress.com/2015/11/08/peter-sutherland-lonu-et-la-finance-internationale-dans-linvasion-migratoire/
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier