FB
29/01/2008
(en s’écartant quelque peu de l’aspect Maistrien)
Sur le blog de Mike Shedlock, il y a un passage particulièrement intéressant sur la psychologie des clients du Subprime - partie émergée de l’iceberg financier actuel-:
...
“Nobody seems to be saying, ‘Look, I made a contract with you. I borrowed money from you. I’m gonna do everything I can to pay off that obligation.’ People just seem to be saying, ‘Look, take the house. Good-bye. I’m leaving,’”
Kroft observes to real estate agent Kevin Moran. “There was a time, I think, when people felt really bad about not paying off a debt.”
“Yeah, I think in those days, loans were made by your local banker or building and loan associations or savings and loan,” Moran replies. “They were guys you saw in the grocery store. They were on the little league team with you, the PTA, the school. And I think as mortgages became securitized and Wall Street became involved, they became very transactional and there was no relationship built with the borrower and the lender. And I think that makes it easier for someone to see it as an anonymous party at the other end of the transaction and just walk away from it.”
“Just a business decision,” Kroft says.
Implicit in this segment is that families are not entitled to make “business decisions.” But you know who is entitled? Why, businesses of course. When businesses laid off 1.5 million workers in 2007, it was purely a “business decision.” When Wall Street banks “wrote down” more than $100 billion in losses in 2007, it was purely a “business decision.”
Look for families to become more comfortable making “business decisions” of their own in 2008.
...
Il semble que la réaction de rejet de la Grande Finance par la population française à l’égard de “l’Affaire SocGen” soit très proche en fait de l’état d’esprit de l’américain moyen coincé dans les Subprimes.
Voilà le retour de baton!
Jojo
29/01/2008
La presse “MSM” y compris notre petite RTBF qualifie l’opérateur malchanceux de fraudeur.
On devine à qui elle rend des comptes car qui dans cette pièce est le véritable fraudeur sinon le système lui-même.
Si Kerviel a commis une faute professionnelle (même lourde)dans le cadre de ses activités, c’est l’employeur qui en assume la responsabilité vis à vis de ses clients, actionnaires etc. A moins de prouver qu’il ait détourné de l’argent à son profit, en Belgique il répondrait de ses actions devant le tribunal du travail.
Francis
29/01/2008
Aussi loin que l’on remonte l’argent a toujours trouvé ses fous. Le désir non régulé devient avidité et addiction. La valeur de l’argent est un instrument de maîtrise du pouvoir, mais cet outil libéré devient une arme. Toujours. Les peuples abusent de leur ressources et réclament alors le pillage des voisins, toujours et plus loins. Que ce soit Genghis Kan ou Napoléon, l’empire c’est le pillage et sa croissance.
Ainsi nos ressources sont épuisées. Nous sommes depuis longtemps dans l’inflation financière, une bulle massive de crédit pour équilibrer les balances commerciales de nos importations. Compulsivement créé par notre consommation, l’argent créé emporte l’immobilier, les matières premières et les produits dérivés dans sa hausse. Le marché devenu racket “rançonne” à coup de bulles des ressources de plus en plus convoitées et rares. C’est la curée portée aux extrêmes jusqu’à vider la mer, un monde de plus en plus silloné par les peuples pillés. Mais les consommateurs ADORENT: “plus de crédit pour gaspiller jusqu’à la dernière goutte”. Tout dans l’instant ! L’avenir, le temps même est nié dans les dernières bouchées, la vie s’éteint à mesure de notre vie, le nihilisme se finalise.
Dans cette course les USA ne publient plus le M3 du dollar (agrégat totalisant les différents instruments financiers), l’euro sous des discours contradictoires (et manipulateurs) voit une expansion étonnante du sien (du jamais vu sous Wim Duisemberg le prédécesseur de Trichet !) : mais silence, TABOU familial !
Dans le tsunami financier, le lendemain même de l’orgie des crédits, dans les fraudes expiatoires et la dépression qui s’installent que réclament les politiciens du pillage ?
Un ABAISSEMENT des taux ! Des facilités de crédit ! Une relance de la consommation, de la croissance : la suite, plus, non tout, tout de suite ! Toujours plus de mal pour soulager son mal et vite : la définition de l’addiction. Le fumeur, sa tumeur et ses cendres sont la parabole compulsive de cet univers.
Des peuples obéses “Sarkosent” la planète, leurs états sont les dealers qui se disputent les marchés dans une concurrence mortelle. Au bout du crédit, à la dernière bouffée, il ne restera que nos cendres ... maudites pour le restant des temps par nos enfants.
Allez, encore la dernière ...
Steven Rix
30/01/2008
Il devait y avoir un deal d’ici quelques mois entre la Societe Generale et Rosbank (une banque russe) mais apres l’histoire de Jerome Kerviel, les opportunites du marche russe vont se refermer aux investisseurs francais. Les degats generes par la societe generale ne s’arretent pas simplement au trading, ce sont les alliances strategiques qui risquent d’etre remis en jeu avec la Russie.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier