Alexis Toulet
05/01/2017
Je profite de ce texte de Nicolas Bonnal pour… poser une question à Philippe Grasset, en proposant une tentative de définition.
J'éprouve des difficultés à exprimer en quelques phrases, voire idéalement en une seule, ce qu'est le "Système" tel que vous l'étudiez. Ma meilleure tentative à ce jour serait :
"Le Système est la forme contemporaine de l'antique idolâtrie de la puissance démiurgique, particulièrement aiguë du fait de la promesse de puissance indéfinie apparente dans les progrès technoscientifiques des deux dernièrs siècles. Comme idolâtrie, c'est-à-dire adoration de ce qui ne mérite nulle adoration et n'est en fait que néant, il est destructeur de toute valeur et menace en définitive l'homme lui-même et avec lui l'ensemble du vivant"
Cette définition me semble compatible avec une interprétation religieuse - seul le vrai Dieu est digne d'adoration, l'idolâtrie est don au néant de ce qui ne doit être donné qu'au Vivant, la séduction de la promesse de puissance démiurgique "Vous serez comme des dieux" (Genèse, 3, 5) est proposée à l'homme par une puissance immortelle et hostile à Dieu et à l'homme le Satan - comme avec une interprétation athée - nul Dieu n'est, toute adoration est idolâtrie et illusion y compris pour l'homme l'adoration de sa propre puissance.
Qu'en pensez-vous ? Cette tentative vous semble-t-elle manquer des aspects essentiels, de ceux qui doivent être présents dans le coeur même de la notion de Système ?
Je précise que je ne conçois pas une telle tentative de définition comme un exercice intellectuel gratuit : il s'agit à mon sens d'un moyen de partager plus aisément l'intuition fondamentale à la base de vos recherches.
Christian Feugnet
06/01/2017
Juste pour le fun . Je vis actuellement dans un pays de l Est . Au début , je disais merci quand le commerçant me donnait l'article , bétement , comme en France .
Et alors je voyais le commerçant , répliquer la mine renfrognée , la bouche en cul de poule , trés formaliste : de rien , c'est un plaisir d'étre à votre service .
A force j'ai fini par assimiler , çà lui dit , parce qu'il a pas le sens du commerce égal/égal , que c'est lui le con , il a pas fait une bonne affaire , une bonne affaire c'est entuber l'autre .
Ce qu'il faut dire " c'est au revoir" , mais çà pas non plus en Français , en Français on se quitte la larme à l'oeil , tellement on est triste . Non , là c'est tout guilleret , çà se dit en musique , joyeux . Je suis content à l'idée de revenir . Alors là l'autre , il se dit , ben je t'es , bien eu , je suis prét à recommencer . Et y répond 'au revoir , avec le méme enthousiasme !...
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