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Article : La bataille des armes

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Structuration des rapports de force

Jean-Paul Baquiast

  23/12/2009

Il peut paraître effectivement curieux que la possession de systèmes d’armes compétitifs (Rafale, Mistral) puisse permettre à la France, sans le vouloir,  de jouer un rôle structurant dans les rapports de force entre puissances, alors qu’il n’y a pas de guerre en vue ni de clients pour acquérir lesdits systèmes.
J’ajouterais qu’il faudrait ajouter àcette liste d’autres atouts analogues dont dispose la France et avec elle l’Europe mais que nul ne s’avise de valoriser. Citons le nucléaire y compris celui d’après demain (le Cern, Iter), le spatial et le pharmaceutique.
Le sujet me parait si important qu’il mériterait l’organisation d’une petite journée d’étude, sous l’égide de PH. Grasset bien entendu.

La Nation bientôt "en voie de développement " ... un progrès donc.

Francis Lambert

  30/12/2009

“un affrontement majeur avec les USA” : oui si c’est la course au fond du trou comme le montre, encore, cet article :

Le “Grand Emprunthon”, pour reprendre le titre d’un article écrit dans Le Monde par Philippe Brossard il y a quelques jours, fera donc perdre à la France sa prestigieuse notation AAA donnée par l’agence Fitch Ratings qui déclare dans son communiqué ne pas comprendre les raisons pour lesquelles un Etat “s’inflige” un tel alourdissement de sa dette (...)

(Dette qui) explosera autour des 90% l’année suivante! En fait, la France - comme les Etats-Unis - devrait s’estimer heureuse d’avoir conservé à ce jour cette notation AAA retirée au Japon alors que son ratio n’en était à l’époque qu’à 80% (...)

(Dette) savamment entretenue par un establishment financier dont les revenus sont directement proportionnels à nos dettes et qui dicte ses volontés à un pouvoir politique nettement plus préoccupé de communication que de mesures d’assainissement par nature impopulaires mais qui éviteraient le cataclysme financier à venir. (...)

La Grèce est ainsi le tout premier exemple de nation dite moderne à sombrer dans les affres de l’insolvabilité en dépit de tous les critères artificiels - parce que seulement appliqués en période de prospérité - imposés par l’Union. L’Irlande et ses déficits combinés de 14.7% de son P.I.B. ou la naguère fière Grande Bretagne avec ses 12.9% sont très éloignées du palier des 3% prescrit par l’Union Européenne, sachant que le déficit moyen Européen de 6.9% est supérieur au double de ce critère…

L’opportunisme, le calcul politique et le manque de courage a conduit nos Etats Occidentaux à ne jamais calquer leurs dépenses publiques sur la croissance économique réelle. En contrepartie de cette vision court-termiste indigne d’hommes d’Etat responsables (...) encourager le développement des économies parallèles, apanage des nations “en développement “...
Extraits de http://www.gestionsuisse.com/ArticleDetail.asp?id=643

NB : “manque de courage” ?!  Cela fait trente ans que les politiciens promettent de s’occuper de cette dette ... et c’est bien ce qu’ils font : ils décuplent les profits au bénéfice des mêmes! Le retour privé (charge de la dette) n’a jamais été aussi élevé au bénéfice des financiers et de leurs affidés politiques : la lobbycratie et son aristocratie de “la Com”.