Francis Lambert
21/09/2011
“L’Etat allemand a levé au total 4,187 milliards d’euros sur dix ans, au taux moyen de 1,80%, selon le communiqué de la Bundesbank qui pilote ces opérations.
Il faut toutefois préciser que sur le marché secondaire, où les “Bund” s’échangent après cette première émission, leur rendement est déjà tombé sous 2%.
Les investisseurs avaient proposé de prêter au total 6,34 milliards d’euros, bien plus que demandé.
Cet afflux d’offres ainsi que le taux toujours plus bas du Bund reflètent la réputation de valeur sûre de la dette allemande, qui ne se dément pas depuis le début de la crise de la dette en zone euro.
Pour des titres à plus court terme, l’Allemagne se finance presque à taux zéro. L’Etat fédéral allemand a ainsi émis récemment des obligations à six mois au taux moyen de 0,18%. “
Glurb ... “presque à taux zéro” ... de nos jours ?!
Et nos taux, CDS et autres Notations ... face au tsunami médiatique de nos “Grands Alliés” anglo-saxon ?
Même notée AAA notre Grande Nation n’y arrive pas ! Et même pas vexé ...
Oh la Grande résigNation, où Nation est le croupion.
Mais ouf :
en France on a un beau musée où l’on range un “Redoutable” parmis d’autres Phénix nucléaires garants de l’indépendance contre la dernière guerre.
Le déficit, lui, n’est donc pas “Redoutable” il est “Grand”.
Certifié “sans risques” par nos énarques affidés aux oligarques planqués dans divers paradis surtout pas Nationaux où la Grande Nation abonde au casino des marchés des intérêts croissants aussi privés qu’éloignés.
Leur casino ne perd jamais, “même pas en rêve”.
Et tout y disparait comme les “valises africaines” de nos grandeurs ainsi certifiées maffieuses, mais bizarrement sans Notation d’Agence.
Rappelons nous Raffarin qui grandiloquait en 2003 : “Mon problème nest pas de faire des équations comptables pour faire plaisir à tel bureau de tel ou tel pays.”
Tout à l’augmentation des déficits cumulés contre ses propres engagements, contre ses propres “traités interNationaux”, contre sa propre “Cour des Comptes” etc.
Leurs paradis fiscaux engrangent ainsi un jackpot d’intérêts grâce à l’effet de levier de marchés racketants les dettes souveraines de Nations engrossées aux tournantes des G8, G20 et autres émerGrands.
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