CdC
27/12/2007
qui n’ait jamais été tenté au siècle dernier fut la seconde guerre mondiale.”
L’on sait ce que la lente résoption de la crise de 1929 doit aux efforts d’armements en 1939.
Ces vingt dernières années, depuis le crack boursiers de 1987, toutes les solutions apportées pour réparer le système portaient en germe les raisons de la crise suivante.
La folle euphorie des dot.com avec la fausse révolution technologique qu’elle supposait s’est achevée dans le 11/9 avec les dépréciations en série des valeurs boursières.
Deux solutions ont été fournies à cetet catastrophe.
Les guerres sans fin contre le terrorisme, et des taux d’intérêt très bas.
L’équipée en Afghanistan et en Irak est une déroute à tout point de vue.
L’argent gratuit a servi à alimenter une nouvelle bulle spéculative, ici l’immobilière.
Lorsqu’un organisme est en fin de vie, par pathologie lourde ou par sénescence naturelle, au-delà de l’acharnement thérapeutique, il n’est pas judicieux de reprocher aux thérapeutes de ne pas réussir l’impossible: toutes les fonctions défaillent.
Ce système qui était parti d’une production industrielle et qui a fini dans une production pure de capital est en train de mourir du parasitisme de l’argent, volatile, prédateur, vorace, avide, mobile, sans sens, proliférant de façon aberrante et sans contrainte.
Nous ne dirons pas qu’il repose en paix, car il a rendu la survie de l’espèce humaine problématique sur une planète dévastée irréversiblement.
Bonnes fêtes à tous
Armand
28/12/2007
La crise est une crise d’insolvabilité, pas de “liquidités” ; pour la résoudre soit les BC impriment de la monnaie centrale (les billets qu’on a dans la poche), ce qu’elles ne peuvent pas faire facilement, et c’est l’inflation ; soit elles tentent de mettre le système bancaire sous respirateur artificiel en lui permettant de crééer lui-même sa propre monnaie de singe (la monnaie bancaire qui n’apparait que sur les relevés mais qui n’existe pas en pratique) le temps que la crise passe, c’est-à-dire que certains établissement fassent faillite et que les dettes associées soit effacées ou qu’ils soient renfloués par de la monnaie réelle de créditeurs solvables.
Les “injections de liquidités”, expression de la novlangue, ne sont qu’une illusion entretenue par les merdias (qui n’y comprennent rien), les banques et les BC qui ont intérêt à conserver la “confiance” (entendre : la crédulité) des clients et déposants sinon c’est la faillite de tout ce système d’escroquerie pyramidale qu’est la monnaie fiducaire créée “à la demande” par la BC et multipliée ensuite par les banques qui créent leur propre monnaie bancaire, qui porte le même nom, en face de dettes grâce au mécanisme des réserves obligatoires fractionnaires.
Dans la zone euro, les banques en sont à 4% à 5% de réserves (en dessous des 8% de Bâle II), c’est-à-dire qu’elles ont prêté à long terme (emprunts immobiliers p.ex.) des sommes 20 fois supérieures à leur capital. Si le bénéficiaire du prêt (le vendeur) venait à vouloir retirer ce montant (exprimé en monnaie bancaire fictive) en espèces (des billets de monnaie centrale) les banques seraient en défaillance puisqu’elles n’ont en dépôt que 5% de ces sommes.
Pour comprendre ce mécanisme d’injections et de retraits de liquidités par les BC et, surtout, constater qu’il n’y a pas de création de monnaie et qu’il y a même DESTRUCTION de monnaie dans la zone euro (création de “seulement” 20 Mds d’USpesos chez les Amerlocains), voir les lettres hebdomadaires de John Hussman, p.ex. celle-ci :
http://www.hussmanfunds.com/wmc/wmc071224.htm
ou :” comment prévoir ce que vont faire les BC et écrire à l’avance les gros titres des merdias” ... prochaine injection prévue à la BCE : le 4 janvier ...
Le problème est donc qu’avec ce levier de 20 (et même 50 pour des banques US avec seulement 2% de fonds propres), plus encore que les 14 ou 15 des hedges funds, ce sont les banques qui sont les plus gros et les plus dangereux des hedges funds ! et que leurs clients, “inconcients volontaires”, en sont les victimes potentielles.
Que les relevés bancaires, ces CDO que chacun a, ne sont rien d’autre que des promesses intenables et mensongères d’obtenir des billets de “monnaie ayant cours légal”.
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