alain pucciarelli
31/01/2019
Souvenons-nous que le basculement ultra-libéral a été permis par la chute de l'URSS, qui avec tous ses défauts était à sa manière une digue contre la folie du capitalisme débridé. Souvenons-nous en France de la trahison des partis politiques et des syndicats "de gauche" et de la prise en main de la société par les "grands médias". N'oublions pas non plus les répressions sanglantes au XIXe siècle, et contre les ouvriers au XXe siècle commençant. Or, aujourd'hui, le système s'enraye. Pour une raison évidente: le garde manger est vide pour trop de citoyens. Le ventre est creux, les yeux s'ouvrent. Alors, certes, seuls les "décideurs" décident. Et répriment. Mais en temps de crise, il se trouve que cette capacité de décision peut intéresser police, armée, fonctionnaires etc… dans un contexte de désarroi général. Ces instruments du pouvoir sont tout aussi prolétarisés que les gens qui se font casser la gueule en manifestant dans notre belle France "démocratique". Autrement dit, il n'est pas temps de décréter la défaite "des gens", mais de guetter le regain, qui prendra la forme qui lui plaira. Nulle armée étrangère ne campe pour l'instant en France. M. Macron paraît bien démuni à tous égards. Et la "bourgeoisie" choisira s'il le faut l'accommodement plutôt qu'une lutte incertaine et la mise en cause de son pouvoir au niveau national. Avec bien sûr la disparition de l'Euro et de l'UE. Bah, la crise éconopmique et financière à venir va rafraîchir bien des têtes bourgeoises, leur restituant le sens de l'écoute, du dialogue, et pourquoi pas celui de l'intérêt général, au moins le temps de laisser passer l'orage. Patientons: M. Attali dira bientôt le contraire de ce qu'il avance aujourd'hui. Lui n'est pas fou. Même si sur le plan de la moralité personnelle, il y a à dire.
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