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Nous avons noté ce tweet de Mia Farrow qui harrangue Samantha Power sur le fait que les Syriens sont des méchants

mia farrow @MiaFarrow  Sep 17
@AmbassadorPower: Russia, like the Syrian regime is "hitting hospitals, hitting refugee camps- w'out a single expression of remorse"

ce faisant elle est cohérente avec elle même puisqu'elle critique aussi les bombardements de la coalition au Yemen. Sauf qu'elle envoie son tweet le 17 le même jour ou Samantha Power fait son discours à l'ONU et cela revient donc à dire que la bavure était légitime.

En 1946 sort aussi au théatre Hébertot, la pièce de Steinbeck, des souris et des hommes qui raconte l'histoire d'un doux dingue qui n'arrive pas à controller sa force physique(toute ressemblance) c'est également l'année ou arrive dans les festivals de cinéma européens les raisins de la colère du même auteur.

On trouve un commentaire sur cette pièce dans la revue Pensée proche du PCF


Que ce thème suffise à construire un drame émouvant, c'est certain mais quelle conclusion s'en dégage ?  Si je comprends bien, c'est que seule la folie de son compagnon était capable de donner à George la force  de volonté nécessaire pour sortir de l'abîme et se sauver avec lui : avec son fou, George-pouvait se délivrer sans son fou, il est condamné à la misère et à l'abjection.  Ainsi l'on trouve chez Steinbeck, avant Giraudoux, quelque chose d'analogue à cette « rédemption par les dingos »  qui est la grande idée de la Folle de Chaillot, et dont j'ai dénoncé ici même le danger.

avec beaucoup d'élégance, celle de Maria Zkharova, citée par les chroniques du Grand Jeu :
"Chère Samantha, je vous conseille un petit voyage en Syrie pour connaître la signification du mot "honte". Parlez avec les habitants. Pas avec les gens d'Al Nosra ni les dissidents syriens vivant en Occident, mais avec les gens qui vivent dans ce pays touché depuis six ans par une sanglante guerre avec la participation active de Washington. Si vous voulez, nous irons ensemble, je paye le voyage. N'ayez pas peur, avec moi personne ne vous fera du mal, à moins bien sûr que vos compatriotes ne commettent un nouveau bombardement "accidentel". Il vous en restera un bon souvenir et, de plus, vous apprendrez ce que veut dire le mot honte"