laurent juillard
26/09/2011
Si guerre il doit y avoir je lenvisage, pour ma part, plutot comme une guerre economique, qui a d’ailleurs pris son essor en 2008.
Les armes seront des armes de communication, de speculation, de blocage du commerce international ou des taux de change, les greves et manifestations comme armes defensives pour le peuple
, les morts seronts des chomeurs ou des endettes pousses au suicide, les blesses des gens de la classe moyenne devenus pauvres
Le resultat sera une desorganisation totale du tissu economique ( le vrai, pas comme on veut nous le faire croire celui des cours de la bourse).
Et a la fin de cette guerre nous prendrons conscience et dirons dune meme voix « Plus jamais cela », plus de financiarisation de leconomie, plus dabandon des principes regaliens aux multinationales et autres groupes prives, plus dultraliberalisme, plus de democratie spectacle, plus de surconsommation entrainant cette degradation de notre terre-mere
.
A ce moment la un nouveau système pourra renaitre dans la conscience collective de lhumanite.
brigouleix françois
30/09/2011
Un préambule nous apparait impératif avant tout commentaire de cet article : la guerre est une chose épouvantable, et la prochaine guerre totale, si elle devait avoir lieu, aurait des conséquences néfastes définitives pour l’ensemble de l’humanité, soyons en certains !
Un conflit “préventif”, ayant pour objet d’éviter une guerre totale ( a ce titre rappelons nous que lors de la ré invasion de la Ruhr, Hitler avait donné ordre a ces généraux de reculer si les Français réagissaient) reste toujours une hypothèse a envisager avec la plus grande des circonspection !
Fin du préambule.
Cependant, aussi exacte que soit l’état des lieux de la situation “étasunienne” , voir, en deçà de la réalité, et ce , malgré des budgets de la défense colossaux ( pour un pays en temps de paix), et bien que ce pays ne parvienne pas a mener les conflits, qu’il a initiés pour la majeure partie d’entre eux, a “bon” termes. Cela n’exclus pas forcement, selon nous, l’hypothèse de la guerre comme recours ultime a la crise :
D’une part, les USA qui sont dans une phase de déclin, ce dont ils ont aujourd’hui conscience, conservent un “espace” de domination, en théorie du moins : leures structures “militaro-stratégiques”. Or, l’une des grandes inquiétude des américains est la perte de cette domination, au profit de la Chine, croyaient ils il y a une dizaine d’années, au profit d’un monde multi-polaire pensent ils actuellement. A ce titre, un détail ne leur a pas échappé (mais en “off” bien sur) : il y a eu 150 000 frappes environs lors de la première guerre du golf, environ, prés de 50 000 pour le conflit du Cossovo, et a peine 15 000 contre le régime du colonel kadhafi. Néanmoins, si ils ont dirigés les deux premiers conflits, ces le dernier qui a eu les résultats les plus probants (du moins aujourd’hui).
D’autre part, les Etats Unis se souviennent que c’est au milieux de l’année 1942, en pleine guerre, qu’ils sont sortis définitivement de la crise de 1929. Cette dernière ayant été une crise de “sur-production”, cela reste somme toute logique. Comprendront ils que la période actuelle est sans comparaison ? Nous n’en sommes pas certains.
Enfin, l’organisation (au sens le plus large) d’un pays en temps de guerre, n’a pas d’équivalent en temps de paix. Pour s’en convaincre il nous suffit de rappeler un chiffre : le budget de la défense des USA, considérés comme exorbitant, représente 4% de leur pib (la France oscille entre 1.8 et 2% quant au reste de l’Europe elle frôle les 1 a 1.2 % en moyenne). Un pays qui rentre dans un conflit majeure, y consacrera entre 25 et 50 % de son pib ! Et si d’aventure, la France ou l ‘Allemagne étaient confronté a cette situation, leurs budgets de guerre seraient entre 2.5 et 3 fois supérieure au budget actuel de la défense us, et les militaires américains, dans un cas semblable, disposeraient alors d’une masse d’argent supérieure a la totalité du pib chinoi…
Qui dis préambule, dis épilogue… et celui-ci a pour objectif de rappeler un fait simple, mais essentiel a nos yeux : presque tous les conflits, quasiment toutes les guerres, partagent un point commun : la sous- estimation, voir le mépris, de l’un des protagonistes pour son adversaire (inutile ici de donner des exemples tant ils sont légion). Et si nous partageons, en fait l’essentiel de ce que cet article révèle, nous voulions juste y apporter ce bémol.
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