michel BESCOND
04/04/2011
Je crois me souvenir que cette petite brochure de Vladimir Illich, qui fixe le cap pour les futurs bolchéviks et sert de base à la rupture avec les mencheviks, date des années qui suivent immédiatement la première révolution de 1905, et non des mois qui précèdent Octobre (le texte important de de Printemps-là fut “Les thèses d’Avril”)
justin gregoire Dubois
04/04/2011
Quand il y a crise, la première chose à faire est de mettre un nom à la crise
Petite Question
Tous ces arabes qui se révoltent vivent ils dans des pays dont l’agriculture est elle capable de les nourrir ?
Que neni ! le croissant fertile n’est plus fertile depuis bien longtemps !
Si les arabes ne pouvaient vendre du pétrole, ils crèveraient de faim
Si les égyptiens ne pouvaient faire fonctionner leur industrie touristique, leur situation empirerait…
Si les tunisiens ne pouvaient faire tourner leur économie grâce à de la main d’oeuvre bon marché leur situation empirerait…
Ces gens se révoltent parce qu’ils se font exploiter par le système, croient ils, mais sans le système leur situation empirerait…
Ces gens sont en train de se tromper en affirmant que la révolution, ou la démocracie va résoudre leur problème.
Dans ces pays, la crise est avant tout agricole ou démographique
Il y a un déséquilibre entre la quantité de population et le potentiel agricole
Hélas, ni la révolution, ni la démocracie ne vont permettre à leur agriculture de les nourrir correctement
Nier ce problème ne fera que l’aggraver et accroître les tensions
Philippe Grasset
05/04/2011
La mémoire longue, c’est parfois la mémoire risquée, qui se referme sur un détail accepté pour argent comptant et exempté du test de la vérification… Effectivement, Que faire?, de Lénine, n’a rien à voir, chronologiquement s’entend, avec Octobre. C’est donc une reconnaissance pleine et entière, avec la contrition d’usage, de l’erreur relevée par monsieur Michel Bescond.
Alors, que faire? Nous laissons le texte en l’état (sauf l’ajout d’un tiret et du mot comme, pour la forme) en imaginant que, s’il n’a pas écrit la chose puisqu’il l’avait déjà fait, Lénine, alors réfugié en Finlande et moins optimiste sur l’avenir de la Révolution qu’on ne l’a dit, s’est peut-être posé la question à voix haute…
PhG
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