Exocet
08/09/2009
Pas trés convaincant votre démonstration de la “puppet” post moderne(..), ou plutot si… par fragmentations vidées de leurs substances plus par déviations historiques que prédestinations convaincantes . Comme un sentiment qu’une affirmation idéologique d’un Karzaï trop anti US et qui serait ” ressentit” (sic! rien que le terme donne l’état de la nature du lieu..) par les afghans comme une confusion mentale du centre de gravité afghan, mais qui perdrai tout compte fait de ses valeurs de précession de la mobilité et d’émancipation de la forme statique du territoire(..).
Repassez les indices de l’hypostasie de la puppet post moderne (bien que certaines soit réellement conforme à l’état de nature du lieu..) sur un autre mode de lecture , la fiction peut être trompeuse,surtout si elle est arbitrairement subjective .
Bilbo
11/09/2009
Sur Asia Times on peut lire une excellente analyse de M K Bhadrakumar, ancien diplomate indien.
http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/KI12Df01.html
L’article explique que le traitement des contestations sur les élections prendra des mois et qu’en attendant il faudra faire avec Karzaï et le considérer comme légitime. Les USA semblent bien sûr avoir intérêt à soutenir la vague contestatrice qui pourrait affaiblir Karzaï, mais tant que les contestations dureront il ne sera pas possible pour l’ex-marionnette de former un gouvernement stable.
Dans l’intervalle il uvrera donc comme seul maître à bord du navire afghan sans possibilité pour les Américains de lui imposer des conseillers/ministres qui leur soient favorables. Et ça bien sûr, ça n’arrange pas l’oncle Sam, d’autant moins que la tradition afghane du pouvoir est d’avoir un chef unique.
L’interview de Karzaï a bien montré qu’il entendait rendre l’Afghanistan aux Afghans et qu’il serait prêt à discuter avec toutes les composantes.
L’ex-marionnette se trouve donc en position de force : seul pour diriger, avec des USA pris à leur propre piège de la légitimité par les urnes.
La volonté des Européens de se retirer au plus vite n’est pour Karzaï que la cerise sur le gâteau. Brown, Merkel et Sarkozy ont proposé au secrétaire général de l’ONU d’organiser une conférence sur l’Afghanistan qui permettrait de définir un plan de retrait et de restitution du pouvoir aux autochtones.
Décidément l’oncle Sam est en bien fâcheuse posture…
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