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Article : La Norvège sera-t-elle le premier pays à se retirer du JSF ?

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furtivité réduite pour l'export

fidelix

  06/05/2004

Tout le monde ne possedera pas le même genre de F35. Il semble que le Pentagone entende protéger ses technologies quoi qu’il en coûte: Un F16-79 bis en quelque sorte.

http://www.janes.com/defence/air_forces/news/idr/idr040416_1_n.shtml

By Bill Sweetman

Up to US$1 billion of the projected cost overrun on the Lockheed Martin F-35 Joint Strike Fighter (JSF) is attributable to the development of ‘anti-tamper’ (AT) technology to protect stealth features on the JSF, together with a ‘sanitized’ and probably less stealthy export configuration of the fighter.

Some of this overrun is reflected in a supplemental contract awarded to Lockheed Martin in November 2003, valued at US$603 million and covering the development of an “international partner version” for the JSF.

Building export JSFs with less sensitive - and less effective - low observable (LO) features is practicable because the primary structure of the JSF is conventional, with most of the LO systems being added at the end of the assembly line. The program office has consistently declined to clarify US policy on this issue, and people close to the program have made conflicting statements.

Most recently, however, a JSF program official said that the export versions “would look the same” - implying that materials under the surface might be different. Another source says that “all JSFs will have stealth features” but will not confirm that all of them will be identical in LO performance. The November contract’s reference to an “international partner version” also suggests that such an approach is being taken. The value of the contract would reflect the need to conduct a separate radar cross-section (RCS) validation program.

The clear implication is that the ‘international’ JSF would have a larger RCS than the US version, would be easier to detect by hostile radars and would consequently be more susceptible to attack. That, in turn, would have consequences for the overall effectiveness of the fighter. Like other LO aircraft, it does not carry active jamming equipment or a towed decoy, and it cannot use high-off-boresight air-to-air missiles when in stealth mode.

JSF is the first US stealth aircraft to be offered for export. Rules on the export of stealth technologies, as well as of dual-use technologies that are important to stealth, are not made by the JSF program office, but by senior Pentagon leaders, who define disclosure policy with the help of the Low Observables Executive Committee (LO-EXCOM). The EXCOM includes representatives from the services, intelligence agencies and all major stealth programs, including ‘black’ or unacknowledged programs.

The use of less sensitive materials on export JSFs is likely to be accompanied by a range of new AT measures, an area that has received increasing attention since 11 September 2001. The objective is “to protect critical technologies in US weapon systems that may be sold to foreign governments or that could possibly fall into enemy hands”.

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Plus loin dans l’article, une source (anonyme) suggère qu’il y aurait deux types de maintenance suivant que les réparations sont à effectuer sur des systemes critiques ou non:
les clients finaux vont certainement apprecier à sa juste valeur cette nouvelle humiliation

Le poid du JSF...

François

  17/05/2004

Bonjour,

ci-dessous une dépêche AFP du jour au sujet du JSF:

Le MoD inquiet du poids du JSF Lockheed-Martin pour les porte-avions anglais
LONDRES, 17 mai (AFP) - Le ministère britannique de la Défense a admis dimanche être préoccupé par le poids du Joint Strike Fighter (JSF) F-35, le futur chasseur construit par la firme américaine Lockheed Martin, qui pourrait l’empêcher de décoller des porte-avions de la Royal Navy.

“Le problème du poids (du JSF) est un souci, mais des problèmes de ce type surviennent régulièrement au début de programmes complexes comme celui-ci”, a déclaré une porte-parole du ministère. Elle a rappelé que l’appareil ne devrait pas entrer en service à bord des porte-avions britanniques avant 2012.

“En ce qui nous concerne, ces problèmes ne remettent pas en cause le choix de l’avion”, censé remplacer les Harrier à décollage vertical actuellement en service, a-t-elle soutenu.

Selon la presse britannique, le JSF F-35, trop lourd de près d’une tonne et demie, ne pourrait pas décoller depuis le pont des deux porte-avions britanniques actuellement en chantier, les pistes d’envol prévues étant trop courtes.

Pour équiper ses deux futurs porte-avions, le ministère de la Défense avait retenu fin septembre 2002 le JSF dans sa version à décollage court et atterrissage vertical (STOVL, Short Take-Off Vertical Landing).

Les appareils de type STOVL nécessitent une sorte de tremplin à la proue des porte-avions pour leur décollage, alors que les appareils embarqués “classiques” utilisent des catapultes à vapeur.

La Grande-Bretagne a signé un contrat de plus de 5 milliards de livres (environ 7,5 milliards d’euros) avec Lockheed Martin pour la fourniture de 150 appareils.

Neuf pays (Royaume-Uni, Australie, Canada, Danemark, Norvège, Pays-Bas, Turquie, Italie et Singapour) se sont engagés à participer au programme JSF, aux côtés du constructeur américain.

Fin avril, la Norvège a cependant menacé de se désengager du programme JSF au profit du Gripen suédois, faute d’avoir engrangé des retombées industrielles suffisantes en échange de sa contribution financière.

Le coût unitaire des appareils, déclinés en trois versions (pour porte-avions, à décollage vertical et pour utilisation conventionnelle) est estimé par le Pentagone entre 37 et 47 millions de dollars.

Le programme JSF prévoit la construction d’au moins 3.000 appareils.