Philippe Philippe Citti
02/12/2009
Apparemment les armées faisant l’acquisition cet avion seront pieds et poings liés à l’armée américaine.
Il me semble avoir lu dans ces colonnes que le système informatique de l’avion resterait en permanence “écouté” voire contrôlé à distance par l’armée US. Ce qui nous laisse penser qu’il lui est possible de contrôler partiellement ou complètement l’usage de l’avion : par exemple désactiver à distance l’armement en cas de visée d’un objectif non autorisé, voire pourquoi pas provoquer la destruction en plein vol de l’avion (ne serait-ce qu’en coupant les réacteurs ?).
Le fait de ne pas livrer le code source des logiciels de l’avion n’est sans doute pas étranger à cette question. La lecture du code source donnerait évidemment la connaissance exacte de ce qui est contrôlable à distance mais surtout le moyen de désactiver ou contourner ce contrôle.
De plus c’est aussi une manière pour l’armée de protéger ses propres avions. S’il y a des portes d’accès à distance au système informatique de l’avion, cela crée automatiquement un grave problème de sécurité avec le risque qu’une puissance ennemie trouve le moyen de prendre le contrôle de l’avion !
Mais qui peut il accepter d’acheter un tel avion ? C’est fou.
Frederic LAGOANERE
03/12/2009
Article paru dans Airforce Magazine. sous le plume de Robert Dudney :
http://www.airforce-magazine.com/MagazineArchive/Pages/2009/December%202009/1209edit.aspx
Pour résumer : L’establishment semble prendre conscience avec horreur du gouffre qui s’ouvre sous ses pieds : avec l’arrêt de la production du F22, et la mise à mort de toute concurrence à la bête, son possible échec, en l’absence de tout plan B, signifie la mort de la suprématie aéronautique américaine et, l’outil étant brisé, (et peut-être, extrapolation perso, la déchirante révision de la politique hégémoniste des USA). La production du F35 est comparée à un gigantesque coup de dés, dont on prie qu’il ne se termine par un abominable “snake eyes”, c’est à dire un double 2, le score le plus catastrophique. Qu’on puisse même l’envisager, tout en se mobilisant autour du drapeau, témoigne à l’envi du désarroi actuel des équipes dirigeantes états-uniennes.
Jean-Claude HENRY
07/12/2009
Lié à l’article «Le goût des armes»
Après tout, le colonel Kalachnikov a lui aussi revendiqué le prix Nobel de la Paix. Compte tenu de l’évolution actuelle, peut-être faudrait-il créer un prix Nobel de la Paix des Cimetières ?
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