Philippe R Le Baleur
22/09/2007
C’est montrer un certain mepris pour la gente politique que de la penser “maistrienne”, victime des evenements et depourvue de strategie; en particulier s’agissant de chefs d’etat.
En realite, il y a une autre explication qui vaut bien cette premiere hypothese.
Les dirigeants politiques de ce monde pourraient tout aussi bien etre manipules par des puissances superieures, manipules au point d’adherer totalement, de gre ou de force, a la politique de leurs patrons.
Pour s’en rendre compte, il n’est point besoin d’etre grand clerc. Il n’est que d’observer la facon dont tant de politiciens ambitieux, avec de vraies convictions, avec de vrais projets, tournent le dos a leurs propres propositions des lors qu’ils sont propulses au pouvoir.
Il n’y qu’une seule explication: en tant que candidats au pouvoir, il ne detiennent pas toutes les donnees de la politique planetaire… Et le malheur veut que la soumission a ces donnees soit la condition “sine qua non” de leur election.
Nous en voulons pour exemple les cas - dans le fond assez similaires- de Blair et de Sarkozy.
Ces leaders intelligents et ambitieux ont manifestement accepte de SIGNER LE CONTRAT avant leur election, en echange contre d’enormes moyens destines a ASSURER leur election… Et dans les deux cas, ils ont tourne le dos aux interets de leurs pays respectifs aussitot elus, au profit d’une politique je l’on pourrait qualifier de “globaliste”, pour ne pas dire satanique.
Loïc
24/09/2007
Bel article et belle conclusion qui me va très bien. Pour moi, aucun doute, il s’agit sans aucun doute d’un scélérat. Pour ce qui est du “Grand Complot Mondial”, thèse qui plaît à tant de gens (il fut un temps où l’on invoquait les dieux), je ne vois pas comment des dirigeants au caractère si faible et si inintelligents, pourraient organiser et conduire un tel complot, de si grande envergure, et sur une telle durée.
A propos de Sarko : je ne crois pas au sondage, mais le fait est qu’il descend à toute vitesse, et c’est sûrement très important pour le clan Sarko
Renaud Delaporte
25/09/2007
Après sêtre aligné sur la politique des néo-conservateurs, Sarko semble prendre la mesure des fortes oppositions qui surgissent au sein même du système gouvernemental américain. Les atermoiements de Bush lui-même qui sest débarrassé de conseillers va-t-en-guerre (sest-il fait tirer loreille par papa ?) et les tensions extrêmes qui règnent à Washington ne peuvent laisser indifférent notre nabot dont le meilleur atout réside dans un exceptionnel opportunisme.
Jai toujours pensé que Sarko est lhomme lige du système financier anglo-saxon. Dans cette hypothèse, ses contradictions reflètent avant tout celles de ses mandataires dont la prééminence financière sur la planète est menacée par la montée en puissance de la Chine, de la Russie de lInde et du Brésil. Les financiers anglo-saxons se répartissent clairement en deux camps : le parti de ceux qui pensent que tout étant foutu il faut lancer le monde dans un immense chao pour conserver le pouvoir (scénario orwellien, déjà écrit ce qui rassure toujours les banquiers) et le parti de ceux qui craignent que ce chao même naccélère les choses et quil est plus que temps de sauver les meubles. Là, rien nest écrit qui permette une estimation raisonnable de la valeur future de leurs avoirs. Doù le paroxysme des tensions au sein du système.
Au-delà de la domination économique des Etats-Unis, cest lhéritage de cinq siècles de politique de la canonnière qui est remis en question.
Dur dur de nêtre quun homme de paille à un tel moment de lhistoire.
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