Armand
15/08/2007
Référence suprême pour l’élite qui a une culture historique. Pas pour le peuple pour qui Rome doit se réduire à quelques super-productions hollywoodiennes.
La référence suprême populaire eût été la comparaison avec la chute de l’URSS : guerres illégitimes, dépenses militaires inconsidérées, propagande omni-présente (novlangue, bubblevision), état policier et, surtout faillite monétaire.
Les empires utilisaient l’or : quand les caisses se vidaient il fallait arrêter les armées faute de ne pouvoir les payer et les dépenses en général ou augmenter l’impôt si c’était possible. Mais l’Empereur continuait sa quête de civilisation des barbares. Il diluait le métal précieux de cuivre.
Rapidement tous notaient le changement au moins de teinte et de texture des pièces, cette monnaie de singe était refusée ; l’adversaire lui-même constatait la faillite de l’ennemi.
Aujourd’hui la monnaie n’existe que sous forme industrielle, identique : billet ou même virtualité monétaire d’un relevé de compte.
Les banques la créent à volonté en face d’un emprunt : une monnaie gagée par une dette. Pas par une épargne.
Tant que le peuple a du pain et des jeux de cirques télévisuels, ça peut tenir ; mais cette avalanche de monnaie, l’inflation, apparait tôt ou tard à la fin de la chaîne et malgré les “corrections” des petites mains statisticiennes, dans les produits de grande consommation.
Le peuple se croyait riche car sa maison valait trois fois plus, c’est un virtualisme monétaire ; quand le prix du pain double, la réalité sous-jacente déchire le voile et c’est trop tard : la valeur de la maison ne changeait pas, c’est la monnaie qui se dévaluait, et pire, il reste des dettes colossales.
Peut être le Comptroleur Général adresse-il un message pas si subliminale aux élites pour orienter leur “réflexion” vers Ron PAUL ou Lyndon LaRouche ?
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