Michel
01/11/2013
La Chine demande des explications aux Etats-Unis, suite aux allégations d’espionnage via l’ambassade d’Australie à Pékin: http://www.scmp.com/news/china/article/1345135/china-demands-us-explain-nsa-spying-allegations
Et vous devez connaître celui-là: Kerry enfonce la NSA
http://www.theguardian.com/world/2013/oct/31/john-kerry-some-surveillance-gone-too-far
GEO
06/11/2013
Sapir Change de cheval et joue Chevènement :
http://russeurope.hypotheses.org/1652
( .......)
François Hollande est donc aujourdhui au pied du mur, et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en bout de course. Lusure a été trop brutale et trop rapide. Le risque de paralysie le guette alors quil a encore trois ans et demi à accomplir comme Président. Quatre possibilités sont ainsi ouvertes.
La première, celle qui correspond le plus à la pente naturelle de notre Président, est de ne rien faire, et de tenter de conserver, contre vents et marées, ce gouvernement et cette ligne politique pourtant durablement discréditée. Si tel est son choix, la France doit sattendre à trois années et demie dimmobilisme. Il nest pas sûr que la France puisse se le permettre et cet immobilisme pourrait déboucher sur des explosions sociales dune violence inattendue. Une variante consisterait en un remaniement à la marge ne changeant rien aux principales caractéristiques de ce (non)gouvernement.
La seconde possibilité est un remaniement ministériel avec le choix de Manuel Valls, le Ministre de lIntérieur, comme Premier Ministre. François Hollande chercherait à capitaliser sur la popularité actuelle de Valls. Mais, ce faisant, il prend le risque de luser prématurément. Dailleurs, le choix de Manuel Valls na de cohérence que sil saccompagne dune ouverture vers le centre-droit. Mais, le centre est en France comme le mythique « triangle des Bermudes » : quand on latteint, on disparaît. Ce gouvernement Valls pourrait faire illusion pour une période de 6 mois à un an, mais après la France se retrouverait dans un état pire quaujourdhui. Un gouvernement Valls serait un chiffon rouge devant le Front de Gauche et une partie de la Gauche socialiste alors que, dans le même temps, les forces dappoint centristes seraient probablement insuffisantes. La pays irait de crise sociales en crises politiques, avec à la clef une probable dissolution de lAssemblée dans un délai dun an.
Une troisième possibilité serait un gouvernement de technocrates, en apparence apolitique, mais en réalité complètement inféodé à Bruxelles et à lUnion Européenne. Une telle solution serait tellement odieuse pour une majorité de français quelle se heurterait à des résistances immédiates qui seraient certainement massives (comme dans le cas breton) et probablement violentes. Loin dêtre une garantie de calme politique elle saccompagnerait dune montée de plus en plus importante de la contestation dont on pressent aujourdhui lexistence. Cette possibilité ne serait pas une solution, que ce soit économiquement (car elle serait illégitime) ou politiquement (car elle dresserait la Nation contre elle). Dailleurs prétendre réaliser lEurope fédérale reviendrait à imposer un prélèvement annuel de 10% sur le PIB allemand pour compenser les dégâts provoqués par lUnion monétaire. On voit bien que cest impossible, et en premier lieu pour lAllemagne elle-même. Il est donc impératif de faire machine arrière, et cela peut être fait très rapidement. Quun pays comme la France ou lItalie annonce son intention de se retirer de la zone Euro et celle-ci se dissoudra immédiatement.
Il reste une quatrième possibilité : lappel à un homme dont le prestige et les positions garantiraient quil serait celui dune rupture dans la politique économique actuelle mais sans rupture avec le cadre démocratique et Républicain. Un homme ayant à la fois les convictions et les compétences pour mener cette « autre politique » à laquelle un nombre grandissant de Français désormais aspirent. Cet homme, ceux qui connaissent la politique française le reconnaissent : il sagit de Jean-Pierre Chevènement. Il aurait, lui, lautorité et la légitimité pour mettre en uvre ce nouveau cours dont il sest fait lapôtre et le héraut depuis de nombreuses années sans une rupture dramatique avec le cadre légal rupture qui menace dans tous les autres cas de figure.
François Hollande sest pris, bien à tort, pour François Mitterrand. On savait quil navait ni létoffe dun Blum ni celle dun Jaurès. Espérons quil aura au moins le courage dun René Coty !
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