perceval78
07/08/2014
Peut être Vladimir Poutine médite il cette citation de Napoléon, le fait est que la Russie est souveraine, libre de ses actes.
Pour ce qui en est de la France, il fut un temps, ou elle aussi était souveraine et sortait de l’OTAN de par sa souveraineté.
Peut être que notre président pourrait méditer cette autre citation de Napoléon : “On ne fait bien que ce qu’on fait soi-même. “
la position de De Gaulle sur l’OTAN
Debat Pleven Pompidou sur la sortie de l’OTAN à l’assemblée
Poutine célèbre le 200eme Anniversaire de la Bataille de Borodino
Christian Merlinki
07/08/2014
A mon humble avis, Poutine a de l’admiration pour un certain capitalisme de marché. Si les USA ne voulaient pas à tout prix occuper le siège de gouvernants mondiaux en exclusifs gestionnaires du NWO, il verrait bien la Russie à leur côté pour un conseil d’administration mondial bicéphal (même sans la Chine dont il se méfie avec raison), ce n’est pas innocemment qu’il continue à les appeler “partenaires” et il poussera la porte de la direction planétaire jusqu’à ce qu’ils lui cèdent un siège. Ce n’est pas pour rien qu’il ait choisi Medvedev comme démarcheur; qui aura proposé pour appât la pièce de monnaie universelle urbi et orbi en 2009 devant les caméras du monde entier. Pour ce qui est de la surenchère guerrière, Poutine décline l’offre de l’affrontement car il se sent supérieur et plus mûr que peuvent l’être ces victimes de crises d’adolescence matamoresques américaines. Le monde tressaille aux hurlements d’incendie nucléaire généralisé ne se rendant pas compte que la dissuasion n’est pas morte, pas encore parce que c’est l’ultime essai tenté par les USA puisque cette arme sera très prochainement rendue publiquement obsolète si elle ne l’est déjà par Poutine himself en ce moment-même et remplacé par d’autre, sans doute encore maintenue dans une discrétion programmée mais qui apparaîtra comme l’arme d’extermination par excellence. Poutine estime ne pas avoir à répondre à une menace de conflit qu’il n’a pas choisi. Il le fera lorsqu’il estimera profitable pour lui et la Russie. Si cela tombe, les USA sont menacés en permanence par les sous-marins furtifs dont le Pentagone frémit à l’évocation de sa possible présence. Poutine laisse le sale gamin agiter le hochet dans son parc. C’est lui qui choisira le terrain, le moment, et les outils requis pour se lancer dans une guerre s’il doit y en avoir une. Sinon, qu’on me dise pourquoi les USA n’auraient pas profité de l’incident du Koursk à une période bien plus appropriée qu’aujourd’hui. Leur occasion est passée. Ils ronchonnent mais devront placer un autre trône à leur côté, de gré ou de force.
olivier T.
07/08/2014
Nous sommes certainement un certain nombre à partager l’avis de Paul Craig Roberts mais l’esprit russe n’est pas celui de la France ou de l’Ouest en général, ce qui nous laisse à penser que l’avenir nous réserve quelques surprises( sans que cela soit “surprenant”).
laurent juillard
07/08/2014
“Ce ne serait donc plus une question de si mais une question de quand, et peut-être le plus vite serait-il le mieux, du point de vue de la Russie”.
C’est l’ete, il fait encore un peu chaud. Poutine attend peut etre l’hiver pour couper le robinet de gaz. Historiquement l’hiver a toujours ete le meilleur allie de la strategie russe.
Franck du Faubourg
07/08/2014
Cette - étonnante- technique de combat russe est basée sur le fait de savoir encaisser les coups de l’adversaire, et plus communément d’utiliser sa force contre soi pour le neutraliser.
Nul doute que l’exécutif russe - Poutine en particulier - ont parfaitement intégré ce type d’approche, qui laisse à l’adversaire le choix de l’agression (ou pas).
P G Roberts raisonne en américain, et ne semble pas prendre la juste mesure de la “folie” des atlantistes.
Cette folie, ou surprenante stupidité de la part des membres des institutions EU donnera à la Russie plus de force que nécéssaire pour les neutraliser…
Ca devrait aller assez vite:
http://www.zerohedge.com/news/2014-08-07/europe-furious-putin-dares-retaliate-sanctions-blames-economic-slide-kremlin
marc gébelin
09/08/2014
Je suis assez d’accord avec monsieur Merlinki. Poutine est un homme d’occident plus que d’orient. Si ces cons d’ « Européens » l’avaient compris, il y a longtemps que nos peuples seraient sur la voie de la prospérité et non du marasme.
Maintenant, son « occidentalisme » n’est pas celui des “tapettes” de Bruxelles (pardonnez ce terme impropre qui se glisse dans l’insu de mon plein gré. Je le regrette à peine écrit). Comme beaucoup, il a compris que “la libre entreprise” est indispensable dans une société où il y aura toujours des gens qui créent et d’autres qui préfèrent regarder les créateurs. Libre entreprise ne signifie pas ce capitalisme qui nous affame aujourd’hui. Nos élites se le font croire, je veux dire les bruxellois cités plus haut. Par ailleurs, on sait que la propriété collective des moyens de production est pour linstant une chimère. Ce qui n’est pas chimérique en Russie par contre, c’est les mafias. On a des oligarques qui ont volé les entreprises de l’ex Urss et qui semblent tout puissants, et la population qui dans sa majorité est habituée au bakchich, à la corruption. C’est là le vrai danger et Poutine doit le savoir à moins qu’il n’ait un compte aux Iles Vierges comme certains le disent, le Mobutu du nord en somme!
Je ne le pense pas mais qui sait… espérons simplement que la Russie saura torcher le sale gosse qui lui vomit à la figure.
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