Laurent Demaret
17/06/2014
Au début de l’article il est écrit “aux événements en Russie francophone” alors que le reste semble plutôt parler des événements ayant lieu dans la partie russophone de l’ Ukraine.
Il y a beaucoup plus d’ukrainiens russophiles que de russes francophones et ces derniers n’ont pas grand chose à craindre par rapport aux malheureux ukrainiens frontaliers de la Russie qui vivent, effectivement, ce qui s’apparente à un nettoyage ethnique. Chose que ne pourrait supporter l’opinion française si elle était mise au courant.
Mais les journaux français, entre la coupe du monde et les exploits de EIIL ont les yeux ailleurs…
christophe
17/06/2014
Bonjour,
Il y a un passage de cet article que je ne saisis pas.
“Bechet-Golovko, qui édite le blog RussiePolitics, est interviewée par La Voix de la Russie sur la question de la position juridique de lUkraine par rapport aux événements en Russie francophone, et à la campagne de terreur conduite par larmée ukrainienne et ses divers appendices.
Faut-il plutôt lire :
“par rapport aux événements vus par les russes francophone”
ou bien :
“par rapport aux événements en Ukraine russophone”?
goc
17/06/2014
suite à cet article, je pense qu’il faut aussi intégrer deux éléments importants
Le premier est que Poutine agit et réagit d’abord en fonction des intérêts internes à la Russie, puis après et seulement après, en fonction du reste du monde. Or sur le plan intérieur, les notions de crimes de guerres et/ou de génocide, sont des notions très délicates à manipuler et relèvent plus d’un “sur-moi” psychanalytique que de com ordinaire.
Le second point est peut-être (je ne suis pas dans le secret des dieux) que Poutine ne veut pas être enfermé dans un jeu de provocation, piège dans lequel est tombé Yanoukovitch pour son malheur.
Pour Poutine, se lancer dans dans un combat juridico-mediatique concernant les exactions ukrainiennes, ne ferait que raviver des haines anciennes entre pro-russes et pro-maïdan. Or il ne faut pas oublier que c’est justement sur ces haines qu’ont joué les USA pour lancer leur “révolution” de cette année.
Poutine pense certainement que le plan actuel développé par les USA et ses allies ukrainiens basé justement sur la terreur a coup de provocation et de haine, doit se poursuivre à plus grande échelle que la simple place Maïdan et s’entendre à tout le pays .Et du coup il cherche par tous les moyens à bloquer ce plan en ne répondant pas aux provocations de svoboda et ses sbires
dedefensa.org
17/06/2014
Effectivement, dans le deuxième paragraphe nous avions la Russie francophone au lieu de l’Ukraine francophone. Sans doute une rêverie napoléonienne, pourtant en général bien loin de notre humeur.
Nous remercions nos lecteurs pour avoir rectifié d’eux-mêmes et modifions aussitôt la chose. Qu’on veuille bien nous excuser pour cette étourderie.
Ilker de Paris
17/06/2014
Le grand soufiste turco-iranien, Mevlânâ Celâleddîn-î Belhî Rûmî (1207 - 1273), donnait, dans un de ses poèmes, un conseil qui vise à lauthenticité : “sois comme tu te montres ou montres toi comme tu es”.
Ce conseil en chiasme, il est peu de dire que le système actuel de la communication n y répond pas, allant jusquà confondre ses apparences et ses vérités.
Et, confusion dans la confusion, aujourd’hui les affaires de “droit international” sont empreints de ce système, ce qui leur donne ce caractère détestable qui transforme ce qui devrait être des fins en moyens - d’assurer la primauté de ses intérêts, son point de vue etc.
Un autre grand penseur, occidental cette fois, Kant (1724 1804), comme répondant à travers les siècles à Mevlânâ, dira :
“Agis de telle sorte que tu traites l’humanité, aussi bien en toi qu’en autrui, toujours comme une fin et jamais simplement comme un moyen.”
Considérer l’autre comme soi, c’est ce à quoi tend le “droit” dans sa dimension à rendre justice.
Dans les multiples définitions du mot même de “droit” cette dimension est présente. Si le “droit” définit un “ensemble de règles (morales ou juridiques) à caractère contraignant, régissant le comportement et les rapports des hommes en société”, est, également, “droit” un homme juste.
Le mot de “droit” implique donc une morale qui requiert un effort des hommes vers la justice. Or, comme cet effort n’est pas naturel, il demande à être porté par des hommes détachés du simple carcan naturel, qui repose sur la préservation de sa propre vie au dépend de celle des autres, par des hommes libres pour qui leur propre vie vaut autant que celle des autres.
Ainsi, le “droit” requiert l’engagement en toute conscience, c’est-à-dire de manière souveraine d’une personne pour la justice - et le mot “roi” qui apparaît dans celui de “droit” n’est, à ce titre, peut-être pas fortuit.
Or, dans le système de la communication, point ou peu de souveraineté, point ou peu de considération sur l’homme en tant que fin (bien plutôt la feinte croyance en des “valeurs”, en effet), point ou peu de séparation entre les apparences et les vérités.
Qu’un tel système prétende à se faire le porte parole du “droit” est alors un non-sens.
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