Christian Feugnet
18/08/2018
Comme Warren elle meme c est qu ils sont vraiment mal . On le savait deja , mais pas que certains et pas n importe lesquels le savaient eux aussi .
Didier Favre
19/08/2018
La proposition de loi de « responsabilisation du capitalisme » propose que toute firme privée de plus d’un milliard de dollars de revenus soit soumis à la surveillance du gouvernement US dans son comportement éthique et politique.
Les USA sont comme un individu souffrant de très graves et très profonds conflits internes. Quand il ne peut pas les résoudre, il ne lui reste que le retrait dans une position antérieure à la création de ce conflit. S’il peut le résoudre depuis ce point de vue, il s’en sort. Pour l’instant nous sommes loin de cette résolution pour les USA.
La dame a critiqué, selon moi correctement, la façon absolument honteuse dont le régime a sauvé les banques avec l’argent des contribuables et la machine à fabriquer des billets de la FED. Il me revient à l’esprit que la FED est un conglomérat de banques privées ayant le pouvoir d’imprimer les billets. Sa puissance est si énorme qu’elle est confondue avec une institution étatique. Cette confusion permet aux défenseurs de la déesse Marché de prétendre qu’elle est l’état. Ce sauvetage me dit que ses chefs se rappellent quand il est nécessaire qu’ils sont une entité privée. Cette confusion privé-état me semble plus large que celle de la FED. Les liens état profond (CFR par exemple) et journalisme me poussent à le croire.
De cette critique, elle tire que l’état peut et doit surveiller les puissants. Le scandale absolu du sauvetage de Wall Street par Obama et compagnie rend le premier difficile à défendre. Le second montre où se situe l’état fédéral face au premier. Il travaille pour le premier. Je serais très curieux de connaître la proportion de Wall Street dans le PIB des USA. Le dernier chiffre dont j’ai souvenir et qui date de 20 ans au moins était de 41 %. À cette époque, une chute de la finance aurait représenté une contraction de l’économie plus grande que celle dont les Grecs souffrent. Je pense que la disparition de cette proportion cache le fait honteux qu’elle a dépassé les 41 %. Les USA ne peuvent simplement pas se passer de la finance pour survivre en tant que puissance. Ils ne peuvent pas non plus la défendre vu ce qu’elle a fait au pays.
Seul un tout petit groupe de personnes peut défendre la finance. Vu leurs moyens illimités, ils peuvent piloter le reste du pays. Ici, ils ont un problème. Chaque habitant des Etats-Unis sent dans sa vie de tous les jours ce que ces quelques riches leur font subir. Le 1 % est un argument très fort.
Warren surfe sur le ressentiment justifié de la majorité du pays contre la finance. Elle tente de rameuter les mécontents derrière sa candidature. Vu que sa proposition de loi est discutée, cela marche.
Nous avons donc une force infinie (la finance et ses défenseurs) qui entre en collision avec un roc inamovible (le 99,99 % de la population US). C’est un conflit intérieur dont la profondeur me donne le vertige.
Je rejoins donc l’auteur sur son opinion « selon laquelle la psychologie de l’américanisme est mortellement touchée.. » Quoiqu’il arrive, les USA en ressortiront soit détruits, soit transformés. Je redoute le premier cas (armes nucléaires à gogo entre autres). Je souhaite le second cas mais sans espoir.
Pour ressentir de l’espoir, il faudrait que des gens riches et puissants qui ont basé leurs vies sur un dogme d’inculpabilité et d’infaillibilité y renoncent. Un Français avait travaillé des années avec Bernard Madoff et était à la retraite quand le scandale lié à ce Monsieur a éclaté. Il n’avait pas à souffrir d’accusation de complicité, de besoins financiers. Par contre, selon une personne qui le connaissait, il n’a pas supporté l’idée que tout le travail qu’il avait fait, toute la vie qu’il avait mené se basait sur rien, sur un mensonge. Il s’est suicidé.
Je rejoins l’auteur une nouvelle fois sur la citation d’Abraham Lincoln «Si la destruction devait un jour nous atteindre, nous devrions en être nous-mêmes les premiers et les ultimes artisans. En tant que nation d’hommes libres, nous devons éternellement survivre, ou mourir en nous suicidant » et les USA sont en train de se suicider. Ils représenteront « le plus retentissant échec que le monde ait jamais connu… ».
Cela rend le désir de guerre des élites USA compréhensible. Ils sont en posture agressive contre le reste du monde et cela ne peut que mal finir.
Christian Feugnet
19/08/2018
Y a pas de sysreme parfait , y a toujours des fuites . On a une difference entre methane et butane/propane . Le methane c est comme l ultra gauchisme , ç a se voit ça s emflamme à l air libre .
le butane/propane non , ca s accumule discretement , sans faire de bruit ,et ça explose à la moindre etincelle , qui ne manque pas de se produire .
Beaucoup plus dangereux ....
Christian Feugnet
19/08/2018
Le méthane c est leger ça monte .
Le butane/propane c est lourd ça se rassemble et se concentre .
jc
19/08/2018
Pour moi l'individuation est un processus typiquement yang (l'acte fondateur yang est une séparation) alors que la collectivisation est typiquement yin (l'acte fondateur yin est une réunion). Et il y a bon espoir de réguler le conflit individuation/collectivisation parce que le conflit yin/yang est soluble (dans une entité unique, symbolisée par le taiji-tu, aperçue de deux points de vue duaux, l'un yin, l'autre yang).
Pour résoudre le conflit social individuation/collectivisation il m'apparaît naturel d'opposer les hommes aux femmes, hommes qui je sens plutôt évolutionnistes et individualistes, les femmes étant plutôt conservatrices et collectivistes. Et c'est dans ce cadre que les prises de position d'Elizabeth Warren et d'Alexandria Ocasio-Cortez me semblent devoir être examinées.
Le fait qu'hommes et femmes soient génétiquement programmés pour s'entendre laisse espérer que le conflit social précité puisse être résolu dans ce cadre.
Le yang est symbolisé par le feu, le yin par l'eau. En imposant la parité masculin/féminin*, on met de l'eau sur le feu, on peut ainsi espérer refroidir l'humanité actuellement en surchauffe.
**: En France les femmes au Sénat, les hommes à la Chambre.
jc
20/08/2018
"Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice"
Au début de la conclusion du tome II de "La Grâce de l'Histoire" PhG indique que cette phrase de Daniel Rops rassemble les matériaux pour le troisième et dernier tome.
Je n'ai aucune idée (autre que "Le désenchantement de Dieu") de ce que sera ce troisième tome.
J'interprète ainsi la citation de Rops: "Dans cette lutte prodigieuse entre le yin et le yang, entre la matière et la forme, entre la puissance et l'acte, entre le féminin et le masculin, etc.".
Pour moi c'est le féminin qui est l'être premier* (puissance=potentiel=possible**), c'est la matière première. Paradis terrestre. Le masculin en est un avatar (métaphoriquement le deuxième X féminin a perdu une patte pour devenir Y). Perturbation. Jérusalem céleste. Recherche de l'unité perdue. (J'essaye de faire du Guénon…).
PhG répète souvent qu'il faut secouer le carcan de la pensée-Système, qu'il faut de l'audace à la pensée.
René Thom a cette double audace de géométriser la pensée et de la sexuer, ses catastrophes ombilic (elliptique, hyperbolique et parabolique) étant pour lui des catastrophes sexuelles.
La plus audacieuse des catastrophes considérées par Thom est la catastrophe de double fronce, obtenue en couplant le potentiel de deux fronces X⁴ + Y⁴, couplage fortement synergétique***. "Dans cette lutte prodigieuse…"
Synergie, coopération créatrice. Aux antipodes de la destruction créatrice de Schumpeter****.
*: Ok pour le dogme de l'Immaculée Conception. Pas Ok pour Eve sortie de la côte d'Adam.
**: c'est pour ERMB.
***: Le déploiement de la double fronce (couplée) est de dimension 7, alors que la somme des déploiements des deux fronces (non couplées) qui lui ont donné naissance est seulement de dimension 4 (prodigieuse synergie…)
****: Cf. La Pravda https://www.economie.gouv.fr/facileco/joseph-schumpeter
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