Francis
05/02/2008
“... Ce comportement américain, par pressions, interventions, etc., est tellement courant, habituel, coutumier… Et l’Europe est tellement habituée à ne pas réagir, à laisser faire, éventuellement à obtempérer.»
Pourquoi déresponsabiliser les états & les peuples européens : ils recherchent, demandent, implorent puis réclament l’influence, le conseil et l’intervention américaine. Dans la concurrence.
L’éclatement, les guerres et les divisions européennes conduisent illico les gouvernements d’europe à rechercher l’arbitrage ET l’intervention américaine. Et cela d’abord contre la volonté ou le désir des américains. Il faut des campagnes organisées par nos politiciens et nos diplomates, nos groupes de pressions et nos organes de presse pour obtenir l’immixion du gouvernement américain. Avant le voisin surtout.
Bon maintenant il faut relativiser ces phrases, bien sur, mais je reste très frappé par la déroute européenne lors de l’affaire Yougoslave : la guerre à la porte d’un club d’impuissants obèses à l’irresponsabilité vantarde. A t’on autant vu la différence entre les discours et la réalité qu’à Srebrenica : le Phénix européen resurgit immonde d’une histoire pas du tout en cendre.
Je me rappelle aussi la tête piteuse de ce pauvre Delors au retours d’une “tentative” en Yougoslavie. L’impuissance organisée perçait la veulerie de la quotidienneté européenne.
Les états européens sont d’abord contre leur voisin, toujours et avec toute la violence de l’histoire et ensuite, inévitablement, les européens sont pro américains ... ardemment et désespérément. On le reproche aux américains évidemment, mais peut on leur reprocher de se jouer de l’orgueil indécent d’états minuscules parés des postures des grands ? L’émergence globale des vrais “grands” va éclater ces “grenouilles” de la vieille fable d’une europe.
Les plaintes font partie du complexe des grenouilles. Bonjour la psychologie !
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