nol
10/08/2009
“Il est difficile de concevoir pour ce président un destin qui ne soit pas hors du standard (y compris pour léchec, y compris pour la trahison, pour ceux qui en font de lui une sorte de super-manuvre de désinformation ou de tromperie du système)”
Une marionnette du système, cela ne fait aucun doute, et peut se vérifier par l’étude de sa carrière politique au Congrès ( voir l’excellente section du site du Washington Post consacrée aux historiques des votes. Un type qui vote “au centre” et même parfois en contradiction avec la ligne politique de son propre parti est quelqu’un qui cherche à se placer et à plaire aux “powers that be”, ceux-là mêmes qui le remarqueront et le lanceront finalement comme un nouveau produit de consommation. Voir l’exemple de Reagan. )
J’ai vraiment du mal à comprendre la fascination du patron de ce site pour Obama. Il est tellement cool qu’il en est vide. De plus il vient publiquement de s’humilier avec l’affaire Gates-Crowley. Pas de c…, pas de substance. Obama ne finira pas son mandat.
Bilbo
11/08/2009
Les Américains lui reprochent de plus en plus son omniprésence médiatique. Ses prestations télévisées attirent de moins en moins les foules et les patrons de chaîne commenceraient même à renâcler.
Il n’y a rien d’exceptionnel là-dedans. C’est la même chose qu’avec Nicolas Sarkozy dont l’omniprésence médiatique l’a conduit directement à des niveaux de popularité catastrophiques. Il en fut de même avec Schröder au début de son premier mandat.
Depuis, Sarkozy a compris la leçon et s’efforce désormais d’être plus discret.
Obama va comprendre aussi le message et devrait changer de comportement d’ici quelques mois.
Le seul problème est que le contexte socio-économique actuel aux USA est bien pire que celui dans lequel évoluait Schröder il y a une dizaine d’années ou Sarkozy il y a encore deux ans.
Senec
11/08/2009
Je ne vois pas vraiment ce qui est comparable entre Reagan et Obama !
Reagan était, en fait, tout à fait à sa place quoi qu’on en ait dit au début. La preuve en a été faite plus tard quoi que certains puissent en penser, malgré tout, au fond d’eux-mêmes !
Quant à Obama, tout le monde, en plus de ceux qui n’en revenaient pas de voir un candidat aussi stéréotypé, aussi caricatural, aussi bêtement flatteur, tout le monde, maintenant, voit bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas.
Ce bonhomme est un arriviste qui sait dire à chaque auditoire, ce que l’auditoire veut entendre. Mais à part cela ? Est-ce un chef, est-ce une personnalité originale ?
Même quand Reagan dormait avec sa maladie d’Alzheimer, le peuple américain était confiant. Ici, rien de pareil et avec raison ! Ce bon élève n’a pas la personnalité qu’il faut pour assumer un pareil destin.
C’est du moins mon avis.
Tant mieux si je me trompe et qu’il sorte l’Amérique de ses problèmes, mais j’en doute.
Personnellement, je suis allergique au personnage que je ne trouve pas franc et honnête.
Philippe Le Baleur
11/08/2009
Une grave question se pose. Il apparaît que dans un sens, les Etats-Unis aient dores et déjà atteint le statut dempire, et même pour la première fois dans lhistoire connue, celui dempire mondial.
Quon le veuille ou non, le monde actuel se trouve entièrement suspendu à des décisions prises par une des plus jeunes, une des plus inexpérimentées des nations du monde
Et au sein de la population de ce pays, les décisions sont prises par des politiciens qui, eu égard au système démocratique, sont souvent inexpérimentés dans les postes quils occupent
Et sils ne sont pas inexpérimentés, ils sont corrompus.
Encore est-il que nous ne mentionnons que les apparences du pouvoir. En réalité, les vraies décisions sont prises par des gens non élus, nommés à vie par leur naissance fortunée, voire héritiers de lignées de milliardaires. A présent, les politiciens ne sont là que pour faire avaler au public les couleuvres que lélite corporatiste lui prépare jour après jour. Dailleurs, il en est de même pour les patrons des grandes compagnies privées, qui ne sont que des cadres de base choisis par les riches administrateurs.
Dans cette situation, que peut faire un président élu comme Barack Obama ? Il y a longtemps quon lui a fait comprendre quil doit son élection à la faveur des milieux bancaires de Wall Street. On dit souvent que Barack Obama est trop conciliant avec les milieux financiers, comme sil avait le choix.
En vérité, Barack Obama a dès le départ été inventé, co-opté, formé, choisi, financé et élu par les milieux de lélite financière. On peut imaginer quen haut lieu, on a apprécié son charisme, son intelligence, et aussi le fait quil soit un métis. Pour la campagne médiatique, cela faisait joli de gloser sur lévolution de la société américaine contre le racisme.
Mais ne nous y trompons pas : Obama est un employé, élevé dun niveau social modeste aux plus hautes fonctions de létat par la vertu dun financement de ses études, de sa carrière, puis de ses campagnes électorales.
Alors, on peut évidemment rêver que la créature se retourne contre son diabolique créateur. On la vu dans plusieurs romans, comme « le Golem » ou « Frankenstein » ; ce qui montre que cette occurrence fait partie de notre inconscient collectif. On peut imaginer que le président fabriqué se révolte. Il sappuierait sur larmée, et ferait arrêter les principaux fauteurs de troubles financiers, ainsi que les patrons du complexe militaro-industriel. Il rétablirait lautorité de létat, arrêterait toutes les guerres, et lancerait une politique déquité sociale.
Après tout, les Etats-Unis ont déjà vu deux cas de présidents qui se mêlent de la vraie politique. Nous voulons parler de Abraham Lincoln et de John Kennedy. Malheureusement, on ne leur a pas laissé beaucoup de temps pour sexprimer, mais au moins, on peut dire quils ont existé.
Quant à savoir ce quil faudrait faire pour ne pas se faire assassiner, cest une autre histoire. Car on est là face à des gens extrêmement riches et bien organisés, disposant dune longue expérience et de relations dans le monde entier, et alors, absolument impitoyables.
Sputnik Diesel
11/08/2009
Je suis d accord avec Nol, il semble que le boss de ce site craque un peu pour Obama.
Obama n est pas Gorbatchev, car les USA ne sont pas l URSS. La nature de ces deux geants est tellement differente. A l epoque de L URSS et aujourd hui encore, le pouvoir est au Kremlin. Peux t on dire la meme chose des USA? le pouvoir est il vraiement a la maison blanche? Des fois oui, des fois non. Le tout est de savoir si l homme ou la femme qui remporte les encheres electorales s entend ou non avec ceux qui ont fait et qui font cet empire.
Qu a fait Obama de reellemt etonnant depuis son arrivee qui pourrait justifier un doute quand a son allegence a un projet imperial qui remonte bien plus loin que le 11 septembre 2001?
la promesse d un nouveau depart avec la Russie? Avec l Amerique Latine? Avec la Chine?Avec l Afrique?
En Amerique Latine, pendant l abandon generalise de la zone lors du premier mandat Bush, Chavez fait un tabac aux elections et arrive au pouvoir avec pour projet, la deuxieme et definitive independance de son pays et de tout le sous continent en accord avec son ideal bolivarien. Ensuite vinrent Evo Morales, Ortega et Correa, puis l ALBA il faut aussi ajouter Funes, du Salvador ,Colon au Guatemala , et Zelaya au Honduras.
et les positions souverainistes des deux geants sud-americians, le Bresil et l Argentine.
L empire a bien essayer de reagir mais il a sous estime l ampleur du soulevement continental. Ladministration Bush a echoue dans ces tentatives de renversements de Chavez et Evo Morales en 2002 et 2007-2008 respèctivement.
La creacion de l UNASUR, et du conseil de defense continental excluant les USA, rendent la situation de l empire critique au sud du Mexique. Le comble fut atteint au sommet des Ameriques sur l ile de Saint Vincent et Grenadines, ou Obama a du accpeter lannulation de lexpulsion de Cuba de lOEA. La resolution fut acceptee par acclamation! Obama s engage a reprendre les relations avec la region sur les bases du respect et de l ecoute
Bref il etait temps de reagir et voila que le mois passe, au Honduras, un coup d etat renverse Zelaya juste avant qu il ne lance une consultation populaire portant sur la posibilite d un referundum en novembre ( une 4 ieme urne, pendant les elections generales) pour une assemble constituante afin de pourvoir le pays d une nouvelle constitution. Le coup detat est condamner par tout le monde.Obama condamne molement mais ne coupe pas l aide economique aux putchistes. Il faut dire que Zelaya, le president dechu , avait aussi pour projet de demilitariser la base aerienne US de Soto cano por en faire un aeroport comercial. Ensuites, il y a quelques jours, le president colombien annonce qu il va autoriser les USA a installer plusieurs base militaires sur sont territoire. Les GIs arriveront en force en Colombie avec toute l experience en contre insurgence apprise en Irak, les mercenaires de Blackwater et la cooperation israelienne comprise.
A l’ est, l empire continue ses efforts pour s imposer en Asie Centrale et militarise le pole nord, bref une tentative d encerclement de la Russie est en cours tout en invitant les russes au dialogue. La Chine voit sa porte d entree energetique s enflamer pour cause de tension raciale, malgre les courbette americianes pour que ce pays continue a achete des bons du tresors americians. Une revolution coloree se produit en Iran un pays qui pourrait bientot posseder des armes de destructions massives (d’Israel) . Obama serait le seul a empecher Israel d attaquer l Iran…je crois plutot qu il s agit plutot le danger de defaite militaire et d embrasement avec le Liban et la Syrie qui retiennent Israel de le faire. Alors , frustres , isl se defoulent sur les palestiniens.
Aux USA memes…Un new deal? une refonte de l economie americiane? une remise en cause? un debat? rien de tout cela, plus d argent pour les gerants du merdier. ( ah si! un petit new deal, 4500 dollars si tu echanges ta bagnole pourrie et que tu achetes une nouvelle).
Toute variation dans les relations actuelle de l empire avec le reste du monde est uniquement due a la perte de puissance de l empire. Ce n est que contraints et forces que les USA ouvrent le dialogue avec les europeens pour voir comment assurer la survie du monde libre si dependant des dollars des « capitalistes » chinois et du petrole des « terroristes » musulmans, des « dictateurs » sud-americains et des « imperialistes » russes.
Avec le reste du monde, ils ne dialoguent pas, ils bernent, detournent l attention, confondent.
Bref, Obama est un leure, un employe brillant sans la volonte de sacrifier sa vie, et c est un minimum, pour rentrer dans l histoire par la grande porte. Car c est bien de cela qu il s agit, les murs de la maison blanche, les gardes du corps, le peuple des USA n ont jamais protege un president amercain qui ai pretendu agir contre les interets du pouvoir imperial.
Si quelqu un pretend qu il puisse, a la facon de Mister Bean, provoquer sans le vouloir l effondrement de l empire americian… et bien cela me ferait bien rire.
Senec
12/08/2009
Encore une comparaison boiteuse, je trouve.
Déjà concernant Lincoln, il y a de la marge entre la légende et la réalité. Mais, en ce qui concerne Kennedy, on est là en plein roman d’aventures.
Déjà en commençant par ses milliers d’aventures sentimentales ou simplement sexuelles, puis par sa maladie d’Addison traitée à la cortisone, sans parler de l’automédication à d’autres drogues.
On en arrive ainsi à trouver beaucoup moins de références valables. Rien que la face cachée de John Kennedy valait déjà que l’establishment trouve que c’était assez !
Dedef
16/08/2009
Bushs Pioneering Sadists: A Tale From the War on Terror Dark Side
http://www.truthdig.com/report/item/20090813_bushs_pioneering_sadists_a_tale_from_the_war_on_terror_dark_side/
By William Pfaff Posted on Aug 13, 2009
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