Francis
29/08/2007
La prospérité disparaît pour toutes les raisons décrites à longueur de Chroniques ces dernières années.
Nous les résumons, pour rappel : le “boom” des dix dernières années était bidon. En Occident, il était basé sur la dette, non pas sur des augmentations de la productivité, de la production ou des bénéfices.
Voilà pourquoi l’individu moyen n’a pas vu de hausse réelle de ses revenus. Les tentatives de manipulation destinées à faire durer ce boom bidon ne font qu’aggraver la situation… en augmentant la quantité de dette et de mauvais investissements.
Bill Bonner,au http://www.la-chronique-agora.com/lca/20070829.html
Francis
30/08/2007
* Oh… et voilà une petite chose intéressante. Rappelez-vous que le système économique actuel n’est pas du capitalisme… c’est une sorte de marxisme pour les riches… dans lequel les élites font des profits alors que les pertes sont redistribuées, réparties dans la population toute entière comme des vestes à col Mao ou le virus de la grippe. Le génie du système actuel, c’est qu’il dupe les masses, et les pousse à croire qu’elles sont capitalistes—ce qui permet aux spéculateurs et aux brasseurs d’argent de se débarrasser des risques sur leurs dos.
** Vous pouvez voir comment tout cela fonctionne en observant le secteur des prêts immobiliers. Les prêteurs font des profits en accordant des prêts… ces prêts sont ensuite “repackagés” et revendus à des hedge funds, des compagnies d’assurances et même des caisses de retraite.
* Plus de 1 000 milliards de dollars de CDO sont dans la nature. Personne ne sait exactement qui perd de l’argent quand ils tournent mal parce que la baisse a été socialisée… redistribuée aux masses. Jadis, le banquier ayant accordé le prêt aurait supporté la perte si les choses avaient mal tourné. Plus aujourd’hui. A présent, ce sera plutôt un instituteur à la retraite quelque part en Floride… et des millions d’autres “investisseurs” comme lui. De même, les pros du leverage buyout font fortune grâce à leurs commissions. En fin de compte, leurs créations sont absorbées par le lumpeninvestoriat. A nouveau, les brasseurs d’affaires et les spéculateurs ramassent leurs gains… tandis que le risque de perte inévitable—lorsque le titre baisse—est supporté par les investisseurs moyens.
* Et lorsque les spéculateurs ont des problèmes, les autorités se précipitent à leur secours avec des liquidités—encore plus d’argent bon marché.
Bill Bonner, http://www.la-chronique-agora.com/lca/20070830.html
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