laurent juillard
06/11/2010
la crise americaniste est effectivement avant tout financiere puisque la puissance americaine reposait avant tout sur une domination economique puis financiere du monde.
L’equivalent finacier de De defensa est “la chronique Agora” ou l’on peut suivre le rapide declin de la sphere financiere liee a celui de la sphere americaniste dans son ensemble.
Petit extrait de leur derniere lettre, pleine d’humour :
“▪ La Banque centrale américaine s’est vue contrainte par ses principaux actionnaires—qui ne sont autres que les plus grands banquiers de Wall Street—de tenter l’impossible pour contrer l’inéluctable contraction de l’activité économique du fait de l’épuisement des plans de relance et des expédients fiscaux.
Chacun sait toutefois qu’il s’agit d’une initiative médicale désespérée, dont personne ne peut prédire les conséquences. Le patient est déjà sous respirateur artificiel, les veines farcies de perfusions, mais sa tension demeure étrangement basse.
Wall Street se réjouit de voir le bon docteur Bernanke remplir à bloc une nouvelle seringue de 600 microgrammes d’adrénaline. Mais qui sait véritablement ce qui se produira à partir du moment où il introduira l’aiguille dans le cathéter ?
L’Oncle Sam va-t-il se redresser sur son lit, tousser un bon coup et s’habiller comme s’il comptait se rendre à un match de football américain ? Ou son coeur ne risque-t-il pas de lâcher avec cette nouvelle overdose de drogue prescrite par les dealers—euh non pardon, je voulais dire leaders—de Wall Street ?”
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