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Article : La tempête de notre civilisation

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Volontarisme confusionnel

Jean-Jacques JUGIE

  09/12/2009

Il n’est pas évident que l’intérêt des pétroliers (au sens du business) soit d’attiser le courant baptisé « négationniste », focalisé sur la contestation (scientifiquement crédible) du rôle attribué au CO2 d’origine anthropique dans le réchauffement climatique. Car les ressources fossiles s’épuisent de façon inéluctable, ce qui garantit leur valorisation par « le marché », dès lors qu’il est tout-à-fait impossible de s’en passer à horizon prévisible. Avec une modération de la consommation, les Compagnies accroissent potentiellement leur longévité. Et leur prospérité future, grâce à laquelle peuvent être financés les investissements dans les énergies de substitution (ce qu’elles font déjà), dans des conditions très critiquables sur le plan écologique. Si bien qu’il est permis de penser que l’alarmisme climatique ambiant a plutôt, sinon pour objet du moins pour effet, de substituer un « capitalisme vert » au système actuellement dominant – et manifestement failli. Et les pays anciennement dits « riches » croient pouvoir ramasser la mise grâce à leur maîtrise de la technologie appropriée, ce qui n’est même pas certain si l’on en juge aux avancées considérables de la Chine en la matière. Bref, les péripéties de Copenhague trahissent bien le confusionnisme ambiant dans l’analyse de ce qui est, d’évidence, une crise de civilisation, et rend suspect et dérisoire le « volontarisme » affiché par certains pour aboutir à des décisions supposées préserver la survie de l’espèce.

LA DÉSINFORMATION!

Roger Leduc

  09/12/2009

Le double langage, la désinformation, c’est aussi une façon de diviser pour régner. Quand il n’y a plus moyen de départager le vrai du faux, on laisse aller. Et c’est exactement ce que désirent les faussaires qui nous dirigent.

Avant le déclenchement du Climategate par les négationnistes, dont beaucoup sont aussi des libéraux, je me suis renseigné sur le net, auprès des scientifiques contestant la thèse des vendeurs de la taxe du carbone. Ceux-ci démontrent, est-ce vrai, que le carbone que dégagent les hommes est sans communes mesures avec celui produit par les océans, les volcans, la décomposition des arbres, etc. Les changements climatiques ont toujours existé et les hommes ne seraient pas la principale cause de ces troubles.

Moi ce qui me consterne, c’est la publicité pour vendre la peur et les quotas de CO2 alors qu’on ne dit rien du pillage des océans, qui n’ont plus que quelques décennies avant d’être vidées de toute vie; on ne dit rien de la déforestation, le poumon de notre planète; on ne parle pas de la culture intensive et unidimensionnelle, qui détruit les terres et exige de plus en plus de poisons, d’herbicides et de fertilisants, pour des rendements qui diminuent; on ne dit rien de la malbouffe, la pollution du corps, qui occupe 80% des tablettes dans les chaînes d’alimentation; on ne parle pas de la pollution de l’esprit : sexe, drogues, violence, jeux, and rock and roll. Ces marchés sont existants et très lucratifs, on n’en parle pas. Le CO2 c’est la prochaine grande bulle spéculative. Tous les moyens sont mis à la disposition des promoteurs de cette nouvelle manne. Goore, le chevalier de cette industrie, est actionnaires d’une des principales firmes qui vendent du CO2 et la peur qui vient avec.

Dans un autre ordre d’idées, mais qui rejoint celles-ci, une victoire du net sur ce système totalitaire. La nouvelle génération internet et son influence sont démontrées dans ce cas particulier où un livre, banni dans les étagères de toutes les librairies françaises, a réussi à vaincre l’omerta. Publié et réédité sur internet, Sarko Israël et les Juifs, est maintenant sur les tablettes des librairies françaises. C’est une victoire de la parole, enfin libérée!

J’ai lu ce livre il y a presque un an. Il est d’une grande importance pour ceux qui s’intéressent à la géopolitique française, et mondiale. Car le problème de l’omerta (la loi du silence) que vit la France, est le même qui est subi par tous les pays d’Occident. Cela se nomme le contrôle de l’information. Voici ce texte :

Jeudi 3 décembre 2009    
Paul-Eric Blanrue : la parole enfin libérée !
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Paul-Eric Blanrue est l’auteur du livre qu’on a voulu interdire en France par une forme subtile de censure, la censure « par le vide ». Le livre « Sarkozy, Israël et les Juifs » détaille les relations particulières qu’entretiennent les élites politiques françaises avec les réseaux pro-israéliens. Un livre politique (et pas spécialement polémique) dont y il a matière à débattre.

Le débat, c’est précisément ce qui a été refusé à l’auteur. Pire que ça : son éditeur, pour d’obscures raisons a refusé d’éditer le livre ... S’en est suivi toute une procédure juridique – menée avec Mê John-Bastardi Daumont (face à des gens qui sont parfois « au-delà » des procédures) – qui a permis, après des mois de labeur, d’enfin voir le livre diffusé en France !

C’est une superbe victoire pour la liberté d’expression – dans un pays qui, de surcroît, se dit ouvert et démocratique. Cela étant dit, cette « affaire » nous a appris bien des choses, ou du moins pose bien des questions.
 
1. Qui a décidé cette « mise sous silence », forme perfide de censure ?
2. Comment ce black out a pu s’organiser, au point que tous – éditeurs et diffuseurs – aient « poliment » rejeté ce livre sans explications précises ?
3. Qu’est-ce qui a été dit, et qui ne pouvait pas être dit, dans ce livre ?
4. L’auteur n’étant frappé d’aucun interdit légal, judiciaire ou réglementaire, pourquoi n’est-il pas possible de débattre du sujet, dans un pays – en principe –  ouvert ?
 
Autant de questions qui n’ont pas trouvé de réponses précises. Et c’est bien parce qu’on ne peut inventer des réponses à la place de ceux (les personnes de l’ombre) qui ont instauré cette omerta, que toutes les hypothèses sont envisageables !

La seule manière de dissiper les « pires soupçons » (un « lobby juif » qui tirerait les ficelles de l’appareil étatique français ?) était tout simplement de pas utiliser de tels procédés, de laisser ce livre se vendre normalement, d’en discuter, éventuellement le réfuter, et au pire : clarifier certains faits qui semblent avérés : le livre contient pas moins de 200 notes (sources et références) en bas de page.
 
 
Vu de l’extérieur

Malgré une promotion qui n’a pu se faire que via l’Internet, le livre en est déjà à sa troisième édition (grâce, entre autres, à des réseaux qui se sont formés sur la toile, et qui ont soutenu la promotion du livre). Bien entendu l’indignation prévaut chez tous ceux qui se sont prononcés sur cette « subtile » interdiction. Au point que ceux qui ont voulu passer ce livre sous silence sont aujourd’hui, dans une position pour le moins inconfortable.

Faire la promotion d’un livre en annonçant : « le livre qu’on a voulu interdire enfin distribué en France ! », c’est clair que ça ne manque pas d’attitrer l’attention.
 
Paul-Eric Blanrue, à défaut d’avoir été invité sur les plateaux télés, aura donc bénéficié d’un premier « buzz » sur le web, et d’un second « buzz » pour l’annonce victoire sur la censure : c’est-à-dire la diffusion dans toutes les grandes librairies.
 
… et on en est déjà à la troisième édition !
 
De quoi parle le bouquin ? En résumé, Paul-Eric Blanrue explique que l’ère Sarkozy a vu un virage à 180° dans la politique française. L’auteur évoque l’alliance et l’alignement sur la politique néoconservatrice étasunienne, avec bien entendu le soutien inconditionnel à Israël. Pendant toute la lecture, le lecteur parcourt (entre autres) des publications officielles sur ce que l’auteur considère comme le fil conducteur de la politique sarkozienne ; même s’il est très réducteur de limiter le travail de Paul-Eric Blanrue à du « découpage » dans les journaux.

Le livre cite un nombre impressionnant de références (d’articles parus dans la presse), des citations et interventions de personnages politiques, tout cela en prenant bien soin de révéler le contexte (ce qui est faire preuve de la plus élémentaire décence intellectuelle).
 
Cela pour arriver à la conclusion suivante : on ne peut réussir une grande carrière politique en France (et peut-être ailleurs également) sans être israélo-compatible. Bernard Kouchner aux affaires étrangères étant l’exemple le plus flagrant.
 
Cela peut bien entendu être dit … par contre quand c’est clairement démontré ça pose problème. D’autant plus quand le travail a été effectué par un historien qui n’a pas spécialement de « passé sulfureux », quelqu’un qu’on peut définitivement qualifier de sérieux.*

Certaines conclusions émergent donc d’elles-mêmes, et cela devient très problématique. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce livre remet en cause, ni plus ni moins, la crédibilité et la véritable indépendance de l’état ! Le gouvernement sert-il les intérêts de la population française ? Ou bien sert-il les intérêts d’autres nations (transcontinentales) ? C’est une question insoutenable pour une élite mise en face de ses propres contradictions.
 
* Paul Eric Blanrue est collaborateur à la revue Historia, depuis des années. Il est aussi un auteur de livres à succès, notamment : Le Secret du Suaire, autopsie d’une escroquerie ; Les Malveillantes, Enquêtes sur Jonathan Littell ; Le Monde contre soi ; Carla et Nicolas, Chronique d’une liaison dangereuse (avec Chriss Laffaille) ; Le Joueur, Jérôme Kierviel seul contre tous (avec Chris Laffaille). Ces ouvrages se sont vendus à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires.
 
 
Qui a décidé la mise sous silence ? On comprend que ça ne peut venir que de ceux qui n’avaient pas intérêt à ce qu’on étale sur la place publique leur appartenance (ou leur participation) à des réseaux pro-israéliens. Cela n’est certes pas très républicain, c’est le moins que l’on puisse dire ! 
 
Comment ce black out a pu s’organiser ? Cette question est très inquiétante, car elle envisage une structure bien établie pour limiter les libertés civiles, et intellecutelles, dès que la crédibilité républicaine de l’état est CLAIREMENT remise en cause. Cette structure ultra hiérarchisée exerçant une influence verticale (où chacun sait plus ou moins ce qu’il peut dire, et ce qu’il ne peut pas dire, ce qu’il peut faire et ce qu’il ne peut pas faire, ce qu’il peut admettre, et ce qu’il ne peut pas admettre) est, sans s’y méprendre, une des caractéristiques d’un état totalitaire (peut-être pas encore dictatorial en sens « africain » du terme. Quoique …), éventuellement à la bonne d’états plus puissants : c’est aussi, un des aspects du post-colonialisme, où l’influence est exercée administrativement plutôt qu’une occupation directe :
 
L’ « occupant » est ainsi caché dans les canevas juridico-administratifs de la « démocratie » ; les collaborateurs faisant tourner la boutique.
 
Voilà pourquoi le débat est impossible dans un état où les instances politiques (le président de la République en premier) n’ont pu faire autrement que de s’incliner devant un état plus fort, plus influent, et sans que cela n’apparaisse de trop dans les rapports entretenus avec le peuple. A moins qu’il ne s’agisse d’une trahison clairement assumée, où faire taire les vraies dissidences fait partie intrinsèque du projet … Nous parlons bien entendu des dissidences qui sont bien au-delà de qu’on appelle la démocratie et la « pluralité politique » – où chaque parti est, en réalité, une tentacule de la pieuvre du pouvoir en place.

Ni Besancenot, ni le Pen ne sont des dangers pour l’état. C’est pour cela qu’ils ne parlent pas du sionisme ni de choses pouvant clairement déstabiliser le gouvernement. Les institutions veillent, et la damnation « antisémite » est le glas qui sonne la fin de carrière (politique). Logique qu’avec des salaires de députés (et des promesses de carrière) on fasse attention à ce qu’on dit. En d’autres termes : vive la démocratie !
 
Pourquoi n’est-il pas possible d’ouvrir le débat ? Posons la question autrement :
 
« Pour ou contre l’ingérence sioniste dans le gouvernement français ? Monsieur Sarkozy dites nous pourquoi vous êtes pour … »
 
 
Pour conclure,

si ce petit texte vous interpelle où si vous vous demandez s’il ne s’agit pas de l’opinion d’un « paranoïaque », je vous recommande de lire le bouquin. Tout simplement.

Pour encourager la FNAC qui a du se résoudre à mettre le bouquin sur leur étalage, voici un lien sympathique pour commander : cliquez ici (on espère qu’ils auront bientôt « le courage » d’afficher la couverture du livre sur leur site).

Son concurrent principal a déjà pris de l’avance (voir ici).
 
Autrement, rendez-vous dans toutes les bonnes librairies !

La tempête de notre civilisation

Senec

  09/12/2009

Je pense modestement que vous avez tous deux raison. Il suffit de mettre sur un site militant “philosémite” un commentaire qui pose des questions embarrassantes pour se faire remettre les pendules à l’heure. L’heure n’est pas aux questions embarrassantes. Il faut être ouvertement militant. Demander une autocritique raisonnable n’est pas souhaité.
Pour le reste, il est effectivement souhaitable que l’Europe, qui n’a pas de réserves de minerais ni d’énergies fossiles, essaie d’inventer d’autres systèmes producteurs d’énergie.
Que l’on soit, à nouveau, en train d’essayer de faire des bulles dans le but de faire de l’argent avec des projets et des promesses, n’est que trop évident ! Il n’y a plus assez de projets industriels ou ils sont déclarés trop hasardeux, pas assez rapides. Il est tellement plus facile de duper le bourgeois qui se demande comment faire fructifier son petit capital ! Et le capital est moins fixé au sol ! Il est dit volatil.

Moderne contre moderne

geo

  09/12/2009

« Il serait bon, pour apprécier l’évaluation et l’échelle de l’importance des événements du monde, de parvenir à faire la différence entre l’accessoire et l’essentiel. »

Soit. Mais je ne les découpe pas comme De Defensa: La crise climatique fait peut être en bloc partie de l’accessoire ou du prétexte. De plus, si on veut regarder les choses d’un point de vue anti-moderne, on doit noter que la polémique des experts de l’ONU et des « climatosceptiques » est du type « moderne contre moderne », variété confusionnelle de combat dont notre monde a le secret.
Les militants de Greenpeace et consort valent leur pesant de circuits intégrés, de post-nationnalisme, de mépris de la vielle humanité (celle d’avant eux et leur vertu silicone-chlorophyle). L’ultra-modernisme est leur climat d’élection.

L’essentiel: si ce n’est pas la montée du CO2 qui nous envoie dans un mur, la montée d’un autre facteur nous enverra dans une falaise. Notre système est l’institutionnalisation dans tous les domaines de la régulation en tendance. (par opposition à la régulation en constante, dont le modèle est le thermostat.)

Le destin classique des régulations en tendance est le « pompage » du système concerné, sa destruction en français usuel.

La crise climatique est un emblème, qui a pris le relai du nucléaire comme épouvantail moderne dans la lutte des ultra-modernes contre le vieux monde dont on veut, encore et toujours, faire table rase. Il ne s’agit pas d’un mouvement conservateur.

« Si la lutte contre le réchauffement climatique peut contribuer à détruire certains éléments de ce système, comme elle y conduira nécessairement, on ne peut évidemment que la soutenir avec plus de force et sans la moindre illusion sur le sens de la chose. »

Je n’en suis pas sûr. Le danger est de se laisser aller à avoir des « théories stratégiques », attitude typiquement postmoderne de mépris de la vérité si la cause est bonne. (« La vérité, c’est pour les blaireaux », disait un jour à la télé un journaliste dans le vent à ce moment là, créateur je crois d’ «info du monde ».)

De plus, ce que nous pouvons raisonnablement penser n’est pas si difficile à fixer, le dérisoire « climategate » mis de côté.

1- Il y a un réchauffement climatique observable et important.

2- La durabilité de cette tendance n’est pas fixée, pas plus que la part de l’action humaine. Ou plutôt, on ne peut rien en dire avec quatre-vingt dix pour cent de chances d’avoir raison comme le prétend l’expertise ONU.

3- L’expertise pétrolière est burlesque.

Il est inutile et peut être nocif d’adhérer au discours ONU. C’est choisir une face de la globalisation, c’est donc peut être la choisir, je veux dire se retrouver en compagnie de Rumsfeld parmi les prédateurs de ce qui est à conserver.

confusion experte

geo

  13/12/2009

Copenhague 2009 : qui sont vraiment les climato-sceptiques ?
Par Olivier Postel Vinay | Books | 12/12/2009

http://www.rue89.com/2009/12/12/copenhague-2009-qui-sont-vraiment-les-climato-sceptiques-129615

(........)

révisant les observations faites sur la circulation des eaux océaniques, une équipe de climatologues sérieux a prévu en 2008 une stabilisation de la moyenne des températures à la surface du globe au cours des dix prochaines années.

Par la force des choses, cette prédiction n’a pas été prise en compte dans le dernier rapport du Giec, sur lequel repose le fameux consensus à propos du réchauffement climatique, puisque ce rapport date de 2007.

L’été dernier, la même équipe a fait savoir que son point de vue avait évolué : elle pense désormais que nous allons assister à un refroidissement global au cours des vingt prochaines années. Peut-être a-t-elle raison, peut-être pas. Nul ne le sait.

L’essentiel est dans cette question : qu’est-ce donc qu’une équation dans laquelle le nombre de variables est inconnu et dans laquelle les variables connues ne peuvent être affectées d’aucun coefficient crédible ?
Contrairement à Socrate, les climatologues ne savent pas qu’ils ne savent pas

(...........)

« Bestsellers » La légende du réchauffement climatique

Francis Lambert

  13/12/2009

Un autre article sur un livre encore plus critique.

Extraits :
“tous les climatosceptiques ne sont pas des imbéciles manipulés ou achetés par de grandes entreprises polluantes. Certains sont dignes d’être pris au sérieux. C’est ce que montre Olivier Postel-Vinay dans son blog.

Refusé par les grandes maisons d’éditions australiennes, un livre contre l’« escroquerie » du consensus dominant s’est arraché comme des petits pains.”

http://www.booksmag.fr/magazine/a/la-legende-du-rechauffement-climatique.html

"Lutte contre le réchauffement climatique", drôle d'expression...

Bilbo

  14/12/2009

Bonjour,

l’expression “lutte contre le réchauffement climatique” me fait toujours sourire, non que je ne sois inquiet par les conséquences possibles d’un changement du climat terrestre, mais par la fatuité qu’elle véhicule.

Les forces en jeu dépassent les capacités humaines et de loin. Mais l’homme prétend pouvoir lutter malgré tout contre les éléments.

Au reste, contre quoi faut-il lutter ? Le climat change régulièrement et l’a toujours fait (l’une des meilleures preuves résidant dans le nom même de Groenland - pays vert - qui n’aurait pas été baptisé ainsi par les Vikings il y a 12 siècles s’il n’avait fait chaud à l’époque). Je crois que l’action de l’homme pendant plusieurs décennies a eu des conséquences significatives, mais tout s’inscrit dans un contexte dynamique.

Donc la lutte porte en définitive contre le principe même de changement. Il s’agit de défendre un statu quo. Et tous les progrès que l’homme a accomplis depuis des siècles, résultant d’une évolution, d’une adaptation permanente aux conditions extérieures (bref les fruits d’une dynamique ancestrale) doivent être désormais utilisés pour défendre l’immobilisme…

Quant à la source de cette fatuité, je crois qu’il faut aller la chercher dans les religions monothéistes qui érigent l’homme sur un piédestal, à mon avis injustifié. Mais ceci est une autre histoire…

Rafale aux EAU

Max JAMES

  18/12/2009

l’article de secret defense:

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/12
/carton-plein-pour-le-rafale-lors-dexercices-aux-emirats.html

Rafale aux EAU, encore un article:

Max JAMES

  18/12/2009

biens a cout marginal négatif

Max JAMES

  24/12/2009

en réponse a Roquelaure:

>Ma foi de ma foi, les américains ont parfois du bon sens ne semble-t-il pas ? Et nous, en manquerions-nous?

Ben.. non

vendre des armes c’est comme vendre de la culture, plus on en vend et plus on en a.

Oserais-je parler d’amour? Plus vous donnez de l’amour et plus vous en avez, vous touchez une retro-commission sur les livraisons d’amour que vous faites.

Pour le Rafale et le Mistral, c’est la même chose, plus ils seront diffusés et plus la culture française sous toutes ses formes en recueillera les dividendes, roquefort, cognac,...

Craindre que ces armes soient retournées contre nous?

Incongru, tout le monde sait bien que ces armes ne servent a rien et sont ridicules, regardez la course a la sophistication qui pousse les USA vers le F22 ou le F35 pour aller bombarder Tora bora alors que n’importe quel officier d’infanterie vous dira que l’appui aérien dont il a besoin c’est du A10 ou du sceptre qui valent 10 a 100 fois moins cher.

Non, ces armes (Rafale,..) ne sont pas destinées a servir, leur finalité est la démonstration d’une supériorité. Et plus leur diffusion, (mais ne serait-ce que réputation) sera grande et plus le hit parade des pays par influence sera remanié.