Frédéric GUILLIEN
06/03/2015
Quand on consulte l’évolution des transnationales et de leurs pouvoirs, on ne peut que constater que la politique système est un énorme succès. Y compris quand une campagne militaire comme l’Irak ou l’Afghanistan se termine en fiasco géopolitique (et encore, est-ce tant un fiasco que cela ? le chaos est-il tant un fiasco que cela ? il permet de justifier d’autres ponctions sur le grand nombre, au nom de la lutte contre le chaos…).
perceval78
06/03/2015
Discours effectivement impressionnant de prescience
How then shall we perform it?—At what point shall we expect the approach of danger? By what means shall we fortify against it?—Shall we expect some transatlantic military giant, to step the Ocean, and crush us at a blow? Never!—All the armies of Europe, Asia and Africa combined, with all the treasure of the earth (our own excepted) in their military chest; with a Buonaparte for a commander, could not by force, take a drink from the Ohio, or make a track on the Blue Ridge, in a trial of a thousand years.
At what point then is the approach of danger to be expected? I answer, if it ever reach us, it must spring up amongst us. It cannot come from abroad. If destruction be our lot, we must ourselves be its author and finisher. As a nation of freemen, we must live through all time, or die by suicide.
Franck du Faubourg
06/03/2015
S’il ne fait aucun doute que le coeur du Système se balade entre Washington et Wall Street, il est beaucoup plus développé que ça .
La dernière conférence de Michel Drac ne se situe pas exactement dans le mème horizon que Dmitri Orlov, mais enrichi la réflexion:
https://www.youtube.com/watch?v=X9u-Int1N34
Patrice Coste
06/03/2015
Ce que décrit Orlov, et ce à quoi le monde occidental commence à ressembler, c’est vraiment très proche du scénario de 1984.
La localisation et le modèle économique des acteurs sont un peu modifié (quoi que…). Eurotanie, Sinoslavistan, Arabistan. La pseudo-guerre permanente, la propagande qui nous décrit le “méchant” du moment, big-brother pour dicter et surveiller nos pensées, la récriture de l’histoire (ou plus simplement nous faire oublier ce que l’on nous a dit quelques mois plus tot)
La dernière promotion de l’ENA a choisi de se nommer George Orwell. Etonnant non?
koui
06/03/2015
orlov, grasset, tous nos cassandre souhaitent l’effondremment rapide du truc. mais plus c’est gros, plus ca fait de bruit en tombant. Si j’en juge par la situation des russes aprés la chute de l’urss, il n’y a rien de drole a être sous la statue quand elle tombe. je comprends l’impatience des cassandre qui ne voudraient pas mourir avant d’avoir vu la fin du drame mais je ne la partage pas même si c’est inéluctable. Rions et chantons en attendant l’orage.
eric basillais
07/03/2015
La notion d’hétérotélie semble convenir parfaitement à cet article et, plus généralement, au thème de la surpuissance-autodestruction développé par DeDefensa.
L’article québecquois suivant plaira tant aux stratèges qu’aux métaphysiciens ( saint Paul):
http://agora.qc.ca/dossiers/Heterotelie
La notion aurait été fort travaillée par Jules Monnerot.
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