eric basillais
01/07/2015
Excellent article ! 100 % sur l’analyse de M. Grasset. Et je ne peux que surenchérir :
Les initiatives diplomatiques russo-turques, russo-grecques, et maintenant turco-grecques vont non seulement dans le sens du remplacement du pipeline South Stream par Turkish Stream; mais dans la coopération énergétique proposée en Mer Egée sous l’aile de GAZPROM et POUTINE (on peut penser à des coopérations similaires avec le Liban, la Syrie et l’Egypte pour le gisement offshore de Méditerranée orientale).
La Russie atteindrait les mers chaudes d’un part (objectif géopolitique central ), les Balkans d’autre part ( Macédoine, Serbie, Hongrie, Slovaquie etc…) et donc contournerait le “mur” Ukrainien issu du coup d’Etat de 2014 à Kiev.
Plus profondément encore,la RUSSIE renouerait avec son passé commercial traditionnel avec le monde Grec puis Byzantin. Rien n’arrêterait la route de la SOIE vers l’Ouest, objectif stratégique du continent Eurasien.
Enfin, bien que la proposition comporte ici un prêt en devise (sans intérêt TRES IMPORTANT compte tenu des positions “religieuses” du FMI), la proposition géopolitique et de développement inclusif typique de l’OCS correspond à une sortie (par la force des choses imposée par le SYSTEME de “l’argent-imposture”) d’un univers symbolique irrationnel (Monnaie, “Economie” FMI-like) vers des échanges en NATURE doublés par un cadre géopolitique stabilisant : du pur bonheur au milieu du CHAOS semé par les mêmes.
Exemple percutant dans la région : traité bilatéral d’échange Pétrole contre Vivres et Biens de production (via la Caspienne) entre MOSCOU et TEHERAN. Avec l’avantage de “YUANiser” ensuite la vente sur le marché mondial…bref du grand art POLITICO anti-MONETARISTE.
perceval78
01/07/2015
La France n’était pas encore en froid avec les Russes en octobre 2013, notre Ambassadeur en Grèce prononça
un discours de commémoration de la Bataille de Navarin lien
Nous sommes réunis ici, Grecs, Britanniques, Russes et Français, pour commémorer la bataille de Navarin. Cest un lieu chargé dhistoire, dune grande histoire, puisqu aux dires de Thucydide, cest ici même, en 422, sur lîle de Sphactérie, que Démosthène et Athènes remportèrent une bataille décisive, le plus grand désastre spartiate de toute la Guerre du Péloponnèse.
Le temps sème l’oubli c’est bien connu, il n’est pas inutile de se rappeler que la bataille de Navarin fut livrée presque par hasard, les ottomans perdirent près de 60 navires et essuyèrent plus de 6000 morts lien, lien
Espérons qu’il n’y aura pas d’hasard malencontreux en mer noire ou en mer baltique.
Après Navarin le gouvernement Français de Charles X commençait déjà à avoir des doutes (c’est beau la constance) quant à sa politique Grecque, il fut donc décidé de précipiter les choses (on appréciera la logique).
Nos amis Anglais ne voulaient pas se mouiller mais voulaient contrer les Russes, ils eurent l’ extrème élégance de ne pas sopposer à ce que la France intervienne seule ... lien
Le vrai philhellénisme, le philhellénisme pour ainsi dire historique, avait duré autant que la guerre de l’indépendance et il devait finir avec elle Démétrios Bikelas, espérons qu’il en sera de même de l’hélléno-phobie de certains ...
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