Arrou Mia
22/09/2011
ont à l’époque souligné cet événement formidable où des manifestants en nombre avaient encerclé le Parlement où les députés décidaient de la possibilité pour les US d’utiliser le ciel turc pour occuper l’Irak.
Les élus ont cédé à la pression populaire.
Ceci fut bien acté par les militaires au pouvoir confrontés à un régime “démocratique” à l’occidentale car une déstabilisation aux portes même de la Sublime Porte, les héritiers des Ottomans n’en voulaient pas trop.
Merci pour votre mesure d’une histoire récente que le temps de l’observation journalistique enfouit dans une parenthèse annihilatrice du temps.
Comme ils savent le dire parfois, c’est plurifactoriel.
Ilker de Paris
28/09/2011
Peut-on dire qu’au fond l’Occident est malsain et que malgré les vertus qu’il avance : démocratie, libertés, esprit critique, primauté de la science sur les superstitions, droits de l’homme etc celles-ci ne tiennent pas face à un caractère qui manque justement de liberté (et donc d’humanité ?).
Si tel est le cas, la barbarie l’emportera (chassez le naturel…) sinon il y a un espoir que des changements aient lieu car nous sommes en tant qu’humain attirés par le bien, le respect de la vie, avons le souci d’autrui, besoin des autres pour donner sens à notre vie etc cela qui nous tient ensemble - c’est la différence entre croire en la vie, faire l’effort de vivre et avoir perdu cette croyance : “Je n’ai point fait le mal. Les jours vont m’être légers, le repentir me sera épargné. Je n’aurai pas eu les tourments de l’âme presque morte au bien, où remonte la lumière sévère comme les cierges funéraires.” On verra.
Concernant la politique de la Turquie, elle bouscule les certitudes, fainéantes et hypocrites, des pouvoirs occidentaux que le Système est bon - alors qu’il nous mène à des catastrophes que l’on voit se dérouler sous nos yeux.
Et cette déstabilisation montre(ra) ce qu’il en est réellement de l’humanisme affiché par l’Occident : est-il vécu ou joué ? Dans ce dernier cas, comme je l’ai dit c’est la barbarie qui nous attend car viendra un temps où il ne sera plus la peine de s’encombrer d’artifices droit-de-l’hommistes. On verra, encore une fois.
Un mot sur les “kemalistes” qui sont (étaient) pro-européens avant d’être pro-occidentaux, l’Europe étant perçue comme comme un exemple, idéalisé, à suivre sur le chemin de la modernité, la civilisation - au sens noble du terme - contre l’ancien monde turc dont les archaïsmes avaient failli emporté celui-ci dans le néant. Néanmoins, l’Europe, pour des raisons que j’ai évoqué ici, ne s’est pas montré à la hauteur - pour elle-même déjà - et l’exemple s’est effrité.
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