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Article : La vertu de la langue contre le choix de la stupidité

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Au secours !

Anne Guedes

  25/07/2005

Que faire quand on part en vacances, sans accès à Internet ? Comment se désabonner ?

Old Norm, Older Will puis les autres

jehanne f

  26/07/2005

Rare moment de désaccord avec Norman Mailer :  il accorde trop de crédibilité à  Shrub (choix délibéré de la dumbed down forme du nom de l’occupant de la Maison de Blanchissement de toute la vérité) s’il pense que l’imbécillité exemplaire de ce dernier ressort d’un choix.  Il n’a pas appris son anglais à Yale (d’ailleurs, on est un grand nombre d’anciens éléves contemporains à se demander s’il a appris quoi que ce soit à New Haven).  Par ailleurs, on peut qualifier son anglais comme une très originale version originale -  on n’entend pas un tel charabia dans les rues d’Austin, Dallas, Houston . . . non plus.  Il pense se montrer ‘près du peuple’ avec une mauvaise imitation d’un anglais de back home on the ranch en tant qu’arme de distraction massive.  Et de toutes manières, sa véhicule d’expression n’explique pas toutes les gaffes et confusions qui caractérisent ses speech hors téléprompeur et/ou fil d’écoute.

Shakespeare a peut-être un peu à voir avec la démocratie, mais rélève surtout de la culture.  C’est plutôt Lewis Carrol qui devrait faire référence pour la démocratie transformée en société dont Orwell avait ‘pré-empté’ les configurations semantiques de propagande.  Selon Humpty Dumpty, words can mean whatever I want them to mean.  Si la riposte flexible de Bill Clinton, “it all depends on what the meaning of is, is” était circomstantiel, les néo-cons ont par ailleurs perfectionné cette technique au quotidien et comme attrape-tout , et ceci dans la grande indifférence et ignorance de la population.