Christian Feugnet
12/01/2019
Poussons la un peu plus . Il me semble reconnaitre là un jeu à 3 roles où seuls deux sont mentionnés explicitement , savoir bourreau , victime ....et sauveur ., avec intervertion des roles à la clé .
Méme chose pour la lutte des classes . A l'origine 3 personnages : celtes/paysans ,( latins/ religion) , germains / dominants , reformulé par Marx en ( formulé systéme) executants , ( communiquants= formes de conscience sociale ) , dirigeants .( ou version Das Kapital : prolétaires ,( rentiers) , capitalistes .
Pour les mémes raisons que dans ce texte , je pense on fait abstraction du troisiéme : deux on sait ce que çà fait ensemble , trois non ( pb des trois corps) . Lorsque le 3e intervient en permanence c'est la catastrophe pour tous ., en l'occurence la Communication .
Lorsque un ordinateur occupe plus de temps et de ressources à communiquer ,( qu'à executer celà méme plus qu à commander ) il va vers le krach system .
Didier Favre
12/01/2019
La victimisation est une source d'oppression. La victime se met à dominer son oppresseur imaginaire ou réel. Elle se montre aussi atroce que l'image qu'elle a de son oppression. Elle se venge.
Le résultat est un désastre absolu.
Le Léviathan de Hobbes est de retour. Il a le visage d'une victime.
Christian Feugnet
12/01/2019
Dés le milieu des sixties , il est clair que la période issue de l'aprés guerre est obsoléte sur tous les plans .
Au départ l'Etat ( US of course) encore à l'initiative crée l'intervertion qui va le perdre , aprés avoir lancé la Silicon par la Rand corporation sa privatisation " prolétarienne" ( chercheurs /ingénieurs qui bricolent des start up dans des garages ) , théorisée par des logocrates ( en chef Ayn Rand , philosophe lebertarienne , à la logique d'ordinateur à la Wittengstein) , I.A à calculateurs paralléles , surgit la nouvelle finance/risque , inversion du capital . . La Communication passe aux commandes ( aboutissement : les monopoles Gafa ) . Robots , drones , etc.. en complément de l'humain executant/commandants ultime originellemt les hippies (artisans/paysans) . Dés le départ la deuxiéme jambe (hippies) disparait . Se rebiffe victorieusement ( guerre du Viet Nam ) , ou resiste comme vrais paysans face aux intellos/ similis garde rouge sous Mao . Reste plus au pouvoir sans Etat que les Gafa + tesla + uber +amazon , et ......le desert social , économique , politique , écologique autour d'eux . Probléme fatal aujourd'hui : comment survivre dans un desert ? Réponse GJ ( entr autres) en… réinversant puisque le point zéro est atteint ..
Didier Favre
12/01/2019
Cette vision hobbésienne de l'homme correspond totalement à l'idéologie libérale, féministe, homophile, xénophile, antiraciste, sémitophile et j'en en oublie qui se pose en idéologie inclusive.
L'auteur décrit fort bien le résultat. La victime imaginaire ou réelle devient le monstre qu'elle dénonce. Elle retrouve "l'état de nature" du Léviathan. Pour en sortir par l'accumulation de lois et de règles devant éviter ces drames, nous nous y enfonçons un peu plus loin.
La victime ne peut pas renoncer à son état de victime quoiqu'elle commette comme horreur. Elle doit se trouver d'autres raisons de se sentir une victime sinon elle perd son pouvoir. Vu que c'est sa vision du monde, elle y perdrait sa façon de fonctionner dans le monde. C'est une menace existentielle.
C'est carrément vertigineux.
Je vois dans cette idée un moteur très puissant de la continuation de ce système de victimisation.
En face, il y a des gens qui savent être imparfaits, commettant des erreurs et même des injustices quand ils sont honnêtes. Les gens sans conscience qui défendent le système ou même le Système ne sont pas si nombreux. Ils peuvent être touchés par là où ils fautent. C’est un système donc rationnel et peut donc être énoncé dans toutes ses actions. C’est une force quand le Système veut faire sa « pédagogie ». C’est une faiblesse quand il est en faute. Les victimes les attaquent sur leur plus grande faiblesse.
Leur irrationalité les protège de toute contradiction. Les victimes ont pris le pouvoir. Elles détruisent le système qui les a fait souffrir en s’appuyant sur ce dernier.
Quelqu’un pourrait dire « Il y a de la rumba dans l’air ». Je pourrais aussi dire que les « Tontons Flingueurs » sont de retour.
Christian Feugnet
12/01/2019
J'ai laché : capital inversé ? c'est quoi çà ? un rapport social non ptévu par K Marx qui se contentait du constat .
Une start up ( prolétaires innovateurs ) n'est pas finançable par des banques , une banque ne prend pas de risques , elle préte contre garantie de quelque chose à saisir . Méme collectivement en créant des bulles , elles s'y retrouvent en saisissant les biens des faillis et controlant les marchés de ces biens . Le dit capital-risque des disont investisseurs est le patrimoine financier de particuliers , strictement parlant pas du capital , et d'ailleurs ils ne prennent pas le pouvoir de la start up , celui ci reste aux mains des fondateurs prolétaires , remunérés en prolétaires ( grassement , certes , mais pas en propriétaires ) . Le statut de la propriété , juridiquement là çà fait flop , les tentatives d'y 'établir une compta de "capital humain" ou fonds de commerce ou que sais je , ont échoué , personne ne peut en évaluer un calcul exact . En plus intervient lourdement aussi la confiance et plus : les espoirs des clients .
Se méme le terme logique d'inversion , d'intervertion , rigoureusement en logique on dit interpolation , ne signifie pas au sens de la compréhension qu'une inversion de l'inversion est un retour au méme , çà ne l'est que logiquement ( logique classique dite Aristotéliciene , logique d'extension) . Au sens compréhension ce n'est pas retour à l'ancien mais création de nouveau .
America First , si'il y a ne sera pas America come back . Pas plus que les GJ ne font un remake de révolution .
jc
13/01/2019
Pour moi cet article s'inscrit dans le cadre général de l'inusable "rassembler et structurer son camp pour diviser et déstructurer le camp adverse". Et je suis d'accord avec le premier paragraphe.
(Pour moi la "politique" divide&conquer menée par les gobalistes depuis des décennies commence à avoir pour effet de réveiller les nations "profondes", de faire prendre conscience aux peuples d'eux-mêmes. Peuples qu'il me semble très difficile de rendormir avec de belles paroles, vu l'état catastrophique dans lequel lesdits globalistes ont plongé le monde, surtout lorsque ce sont des gens du calibre de Macron qui les prononcent.)
I. Néo-darwinisme
A l'entrée "Théorie synthétique de l'évolution" (alias "néo-darwinisme") de Wikipédia on trouve:
"Excluant désormais la possibilité de transmission des caractères acquis (sur laquelle Darwin ne se prononçait pas), cette synthèse ne retient donc comme mécanismes acceptables de l'évolution que des mutations aléatoires du patrimoine génétique et une sélection naturelle de différences dues au hasard.", formulation avec laquelle Thom n'est pas d'accord arguant du fait que Darwin (et Spencer, ai-je lu) était en partie lamarckien, sa théorie des gemmules étant une tentative d'explication de cette transmission*.
Le fait qu'il n'y ait pas d'action du soma sur le germenn en biologie néo-darwinienne est d'importance capitale en politique** puisque cette non-action se transpose, en théorie sociale de l'évolution, en impossibilité d'action du peuple sur l'élite. En accueillant le darwinisme avec bienveillance, sans doute parce qu'anticlérical -Marx, ai-je lu, a dédicacé sa prose à Darwin-, les marxistes et affiliés découvrent peut-être seulement maintenant (ou pas encore…) que la pièce a un revers; alors que les libéro-capitalistes s'en satisfont pleinement (jusqu'à présent…).
Pour moi ce n'est pas tant le marxisme en soi qui est visé -le cas de l'article- que l'assemblage hétéroclite et hétérogène, assemblage que je désigne par "la gôche", représenté par Macron, Merkel et cie.
II. Un néo-darwinisme à deux vitesses?
Pour moi l'un des problèmes politiques fondamentaux (c'est-à-dire pas du tout politicien) que nous avons urgemment à résoudre est celui de la sélection de l'élite "germinale", l'actuelle étant devenue selon moi complètement artificielle; un comble au pays "merveilleux" de la sélection naturelle néo-darwinienne dans laquelle le peuple "somatique" est, lui, soumis à l'impitoyable règle de la concurrence "libre et non faussée" -alias de la tautologique loi du plus fort- édictée par lesdites élites.
A l'époque de Darwin et de Spencer, on ne s'est pas privé de faire des analogies entre les théories évolutionnistes biologique et sociologique. Penser conjointement -et embryologiquement- la sécrétion des élites sociales et la sécrétion des gamètes biologiques pourrait, je crois, faire avancer le schmilblik***:
Thom: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés, ainsi l'usage de vocables anthropomorphes en Physique se trouve foncièrement justifié." (SSM, Conclusion)
Thom: "L'intelligence est la faculté de s'identifier à autre chose, à autrui."
Selon moi Emmanuel Todd pose très bien le problème dans l'une de ses conférences**** devant un échantillon de l'élite (en place ou sur le point de le devenir). (J'avoue éprouver un plaisir certain à regarder l'assistance telle que nous la montre la caméra pendant que Todd déroule son bref argumentaire.)
*: Thom: "Ce mécanisme est a priori si complexe qu'on ne pourra que s'étonner -dans un futur pas tellement lointain- de l'étonnant dogmatisme avec lequel on a repoussé toute possibilité d'action du soma sur le germen, tout mécanisme "lamarckien"."
(ES, 1988, p.127)
**: La lecture des premiers articles de l'entrée "marxisme et darwinisme" de mon moteur de recherche internet est un régal (ironique) pour l'esprit.
***: Le "Ce" du début de la citation * renvoie justement au mécanisme de la reconstitution de la dynamique germinale.
****: "Les élites sont-elles supérieures intellectuellement?" par Emmanuel Todd (les huit premières minutes) puis Albert Jacquard, disponible sur la toile.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier