Jean-Philippe Immarigeon
29/01/2009
Cher Philippe Grasset
Un article du Washington Post de ce jour, The Afghan Challenge, concernant les hésitations et les interrogations de certains démocrates et généraux sur lintérêt et surtout le but dun Surge afghan :
Et ce paragraphe à la fin :
The way to avoid a quagmire is not to hold back on U.S. military reinforcements or development aid but to assemble a national civil-military plan that integrates war-fighting with reconstruction and political reconciliation. As Sen. Joseph I. Lieberman (I-Conn.) points out, such a plan was the foundation of the U.S. recovery in Iraq, but the model has never been applied in Afghanistan. That’s largely because the United States must share authority with some 40 allies, many of which place strict limits on what their troops may do, insist on managing their own development programs, or both.
Connaissant les Américains, qui fonctionnent mentalement dans la répétition (la règle du précédent), cest le cauchemar kosovar qui est ici évoqué : des alliés pointilleux, disputant les objectifs visés, des Européens faisant leur chochotte (normal, ils viennent de Venus) parce quils naiment plus la guerre. Ce furent les reproches faits par les néocons à la diplomatie, pourtant agressive, de Clinton, Albright et (déjà) Holbrooke.
En conséquence, leffort effectivement considérable fait par les Etats-Unis (60.000 hommes lété prochain si le Surge est reconfirmé par Obama) va avoir une contrepartie qui sera exigée au prochain sommet de lOTAN : lunification sous un seul commandement américain de toutes les opérations militaires, y compris de lISAF, et politiques. On verra alors qui sont, en Europe, les nouveaux caniches dObama.
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