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Article : L’Allemagne “implore” The-Donald... Bonne chance !

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Bataille Ouest-Ouest

Vieux Rebelle

  23/06/2017

Eric Zuesse a un long article sur les origines de la bagarre Ouest-Ouest. Je le trouve un peu trop idéologique mas intéressant. Est-ce que sa thèse est la bonne ?
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https://www.strategic-culture.org/news/2017/06/21/reason-behind-us-government-secret-hatred-europeans.html

Article réjouissant, merci.

Léa

  23/06/2017

Traduction : l'OTAN part à vau-l'eau, et l'UE ne veut pas sortir ses sous âprement gagnés pour une armée européenne dont de toutes façons, les pays de l'Est qui viennent d'accéder à l'OTAN ne veulent pas. (Et en plus, les Britanniques s'en vont). L'UE ne veut pas non plus payer les 2% du PIB de chaque pays-membre qui représenteraient sa quote-part de l'OTAN, et qu'elle n'a jamais payés.
L'Allemagne veut que tout redevienne comme avant, que l'Oncle Sam assume tous les frais de l'OTAN et que rien de nouveau ne vienne perturber la placidité de ses fêtes de la bière et de ses ventes d'armes.
https://sputniknews.com/europe/201706231054906220-european-army-troops-rhetoric/

Ensuite, quelque chose m'inquiète : qu'est-ce que c'est que cette obsession de l'UE à propos du changement de climat ? Je veux bien qu'on s'en préoccupe, mais qu'on chouine à ce point à propos d'accords qui de toutes façons, étaient non-contraignants, j'aimerais comprendre.

Et pendant ce temps, Rex Tillerson n'est pas d'accord avec Trump, qui n'est pas d'accord avec Mattis, qui n'est d'accord ni avec Tillerson, ni avec Trump, ni avec la CIA, et ainsi de suite.

Alors, que Schaeuble en appelle à Trump, s'il en espère davantage qu'un Tweet approbateur, ça dépasse l'entendement : quand vont-ils réaliser que Trump ne tient plus rien à part son compte Twitter ?
 

Le retour de la question allemande, selon Friedman

Abbé_ Jeannot

  23/06/2017

Cela me fait penser à l'intervention de Georges Friedman en 2015 à Stratfor (https://www.kla.tv/5726) - vous aviez commenté une de ses interviews à propos du Maïdan qui lui a semble-t-il coûté des points.

Friedman évoquait avec cynisme et précision, ce qu'il faut pour l'Empire américain : garder le contrôle des mers et de l'espace, ne pas occuper un pays mais jouer sur les équilibres et les antagonismes.

Par exemple, Iran-Irak, Japon-Chine, mais aussi l'Intermarum de Pilsudski, contre la Russie.

Il termine enfin en disant que la grande question, c'est de savoir vers où penchera l'Allemagne, qui, dit-il, depuis 1871 ne sait pas comment traduire géopolitiquement sa puissance économique. "Nous ignorons vers où elle penchera", mais "celui qui le sait connait l'histoire des vingt prochaines années".