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Article : L'analogie hitlérienne, — ou le fin-fond de la pensée et du commentaire postmodernes, et la clé du virtualisme

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L'analogie hitlérienne, - ou le fin-fond de la pensée et du commentaire postmodernes, et la clé du virtualisme

Jean-Paul de Beauchêne

  25/01/2003

L’utilisation abusive de l’analogie par les publicistes américains est facilitée par deux attributs essentiels de la langue anglaise telle qu’elle est maniée par les anglias et les américains un peu instruits.
D’abord la langue anglaise fonctionne par associations d’images quand la langue française fonctionne par associations d’idées.
Ensuite, alors que la langue française est une langue d’explication, faite pour partager des idées, la langue anglaise est une langue de combat, taillée pour emporter une conviction.
C’est ce qui explique par exemple l’emploi de mots comme “methodology” pour “method”, “ideology” pour “idea” et bien d’autres. La significatio éthymologique est différente, mais leur volume plus ronflant est plus à même d’impressionner l’interlocuteur.
En gros, la langue anglaise est impropre à un raisonnement logique (un de mes professeurs, américain, de l’université de Stanford me disait qu’on ne peut pas faire de mathématiques pures en anglais, qu’il fallait utiliser le français), et permet donc toutes les dérives logiques si l’intérêt de la cause - la Couronne, la Nation ou le Business - l’exige.

L'analogie hitlérienne

Claude Chevolet

  31/01/2003

En fin de compte et sans vouloir verser dans le manichéisme, l’analogie hitlérienne ne s’applique parfaitement qu’à G.W.Busch lui-même et dans la forme, son language s’apparente à celui du chancelier du Reich au moment du triste canular des minorités sudètes.