EricRobertMarcel Basillais
15/10/2019
Dans cette chronique cinématographique, nombre de termes Chrétiens sont inversés pour décrire. ce n'est pas un hasard…
A la fin du texte, le PDF proposé est un résumé de la pensée de M. GIRARD : rivalité mimétique contagieuse débouchant sur un meurtre puis la couverture de ce meurtre par une intention sacrée (sacrifice).
Cette approche cesse d'être valide il y a 2000 ans, avec le Sacrifice du Golgotha et sa répétition sacrée pendant les messes du Christianisme (Eucharistie). Car, dans la religion chrétienne, la personne sacrifiée sur la Croix, Jésus, est reconnue, non seulement comme le Messie prophétisé aux Hébreux (affaire locale), mais comme une incarnation, un Avatar d'une des 3 têtes de Dieu (Trinité).
Outre les conséquences catastrophiques impardonnables pour les Fils de l'Alliance ( affaire locale), la conséquence universelle est qu'à la Messe, on sacrifie toujours Dieu à Dieu, et sous forme d'Avatar végétal donc matérielleent non sanglant.
Ainsi la rivalité mimétique, non seulement perd son Bouc-émissaire concret mais se trouvepar ailleurs désarmée, inversée par le processus mimétique du pardon réciproque, condition sine qua non, du Pardon divin, inhérent au rite en question, et désormais seul objet de rivalité mimétique.
Dès lors, GIRARD décrit un classique de l'ère pré-Chrétienne. Mais il est en retard .... car le Christianisme retourne la rivalité mimétique ...depuis 2000 ans !
Bien sûr, on fera remarquer que le monde moderne est une REGRESSION sur le plan Théologique (parfois sous couvert de Philosophie) et que GIRARD redevient d'actualité. Et on aura raison, certes !
Mais alors il suffit d'inverser l'inversion , autrement dit de rallier l'Evangile ... Cela a l'air simple… et pourtant…
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