eric b.
06/02/2017
oui c'est vrai !!!...
vos lecteur fidèles marmonnent aussi d'ailleurs ( ils vous ressemblent quelquepart !)...
ils chipottent…
ils calculent surtout…le nombre (très faibles) d'euros (Dieu Bénisse l'euro ! ) qu'ils leurs restent dans la troisième quinzaine du mois…
ils (je compris ) n'en pensent (ont) pas moins…
nous (je) vous invitons ( te ), malgré cette baisse de régime ( que nous espérons de tout notre coeur temporaire ), à continuer à nourrir notre ( ma ) pensée ...
vous souhaitant un prompt rétablissement, nous ( je ) vous invitons ( e) à continuer à analyser, décortiquer, "chroniquer", cette période unique qui va nous mener à ??????? ( je compris ) ...
portez-vous ( nous ? )Bien…
jc
06/02/2017
Tout est dans le titre.
J'en suis à la page 91 du deuxième cercle (je sens que je ne pourrais me passer du premier, qui n'est pas encore dans ma bibliothèque).
J'essaye de déguster le plus lentement possible. Mais je sens aussi que je suis pressé d'arriver à la fin du troisième cercle, pour voir si cet époustouflant (et pour moi complètement nouveau) traitement psychanalytique de l'Histoire se terminera par un bel enlacement borroméen des trois cercles de "La Grâce".
Je ruminerai lors des relectures.
Christian Feugnet
07/02/2017
Nous avez pas choisi , le plus facile : la Grace ! De quoi étre enterré vivant .
Faut que çà fasse le tour , çà va étre long . C'est comme Trump , ces tweets , c'est facile mais çà suffira pas , lui aussi il va devoir apprendre avant que la mort ne le surprenne , ou qu'ils n'arrivent à l'user .
jc
08/02/2017
Phi, Phi, Phi, Phi
https://m.youtube.com/watch?v=iyPtQOv7sa0
Tout récemment j'ai posté un commentaire titré Thom Thom Thom Thom pour inciter à le lire. Avec un slogan du genre "Libérez votre pensée, lisez Thom".
Je voudrais ici faire de même: "Libérez votre pensée, lisez La Grâce de l'Histoire".
Nous sommes dans une moderne caverne de Platon, dôme de verre gigantesque et magnifique (selon les canons du Système), enchaînés par nos chargeurs de quincaillerie électronique à un escalier central à vis, hélicoïdal, qui, seul, nous permet de nous élever pour espérer sortir par un petit trou qu'on voit au sommet du dôme et de l'escalier. Nous sommes adossés à l'escalier et nous regardons les ombres projetées sur les murs: match OL-OM, match Fillon-Macron, etc.
Et, comme dans l'antiquité, nous essayons d'interpréter ces ombres, d'en dégager un sens-Système, une intelligibilité-Système. Mais essai infructueux après essai infructueux, le malaise s'installe, progresse, notre psychologie est atteinte, prise en charge par le Système: séances de psy, somnifères, calmants de toute sorte, parfois hôpital psy, et pire…
Que faire quand tous les remèdes-Système ont tous failli, et que rien n'a changé, que ça a même empiré?
Je ne vois qu'une solution: chercher des remèdes anti-Système. Mais c'est impossible, me direz-vous, TINA, Margaret nous l'a dit en nous regardant bien dans les yeux, de son regard vide, de son regard-Système.
Si, c'est possible, il y a quelques penseurs à ne pas avoir été laminés par la pensée Système, à avoir eu la force d'en sortir, et d'entrer non seulement en résistance-Système mais dans un nouveau monde (plus précisément dans une nouvelle vision du monde) qui, lui, a un sens, et dont la découverte puis l'exploration soulage à chaque pas la psychologie, libère. Libère.
Seuls des êtres d'exception sont capables de se faire violence pour sortir du cloaque-Système dans lequel nous (nous?) sommes englués. Et Phi, Semper Phi, Philippe Grasset, j'en suis intimement convaincu, est de ceux-là.
Alors ouvrez La Grâce de l'Histoire et laissez-vous guider par la réécriture en véritable Histoire qu'il nous fait de l'histoire-faussaire-Système.
Imaginez que l'escalier auquel vous êtes adossé(e) est fait avec vos propres boyaux tordus d'une angoisse d'autant plus profonde que vous ne la comprenez pas.
Chaque chapitre de "La Grâce" vous dénoue les tripes d'un tour, vous désangoisse, vous libère. Vous Libère. Voilà ce que je ressens à la lecture de "La Grâce".
Lisez-le, Nom de Dieu!
jc
10/02/2017
Si Grasset s'était appelé Roulot il aurait appelé son bouquin non pas "La Grâce de l'Histoire" mais "Le Rouleau Compresseur de l'Histoire".
Mais il aurait eu du mal à l'écrire. Car le style de PhG est tout sauf lourdaud. C'est un style aérien, gracieux, virvoletant (ce n'est cependant pas Voltaire, pas d'insultes svp), y "Lac des cygnes" (clin d'œil à la Traditionnelle Russie, phare anti-Système dans le cloaque-Système) tantôt "Derviche tourneur", selon l'humeur. C'est le style d'un pur Logocrate, qui d'abord couche sur le papier, humblement (selon ses propres termes), les intuitions qui lui viennent "d'en haut", et ensuite s'étonne de ce qu'il a écrit, tente de le commenter en tournant autour comme d'un OVNI tombé tout droit du ciel, compare avec les OVNI précédents, suppute, souvent abandonne en attendant la chute de l'OVNI suivant grâce(!) auquel il espère, et le lecteur avec lui, que tout va tout-à-coup s'éclairer.
L'Histoire dont il s'agit, celle que nous fait découvrir PhG, l'histoire majusculée, la métahistoire, est une histoire rouleau compresseur, cyclique, qui avance inexorablement, à vitesse constante, broyant sur son passage tous ces "grands-hommes-qui-font-l'histoire", eux et leur histoire minusculée, leur histoire-Système, tous ces Macron qui ne sont en fait que des micron (il y avait longtemps qu'il me démangeait de la faire, celle-là!).
Une cyclicité, patiemment mais systématiquement (j'ai envie d'écrire antisystématiquement) débusquée par Grasset-Roulot, comme celle mise tout récemment en évidence par Nicolas Bonnal avec la reproduction quasi à l'identique du "cycle Périclès" en "cycle Roosevelt".
Une cyclicité linéaire, à vitesse constante, pour les dieux qui regardent défiler l'Histoire, mais une cyclicité cycloïdale pour nous, microscopiques grains de sable collés au rouleau, allant deux fois plus vite que la machine quand nous sommes en haut, et s'arrêtant au point bas (moment de notre écrasement), celui en contact avec la route, le point singulier de la cycloïde où l'Histoire retient son souffle avant de s'inverser.
Quelques mots, quelques phrases, quelques paragraphes, tout au plus quelques pages, de temps à autre, pour rappeler au lecteur qu'il ne lit pas un livre d'histoire mais un livre d'Histoire. Illustration tome II pp.33 à 36.
Lisez "La Grâce" ... et faites-la lire!
jc
14/02/2017
Trois heures du matin. Une ombre se glissa dans la cathédrale. L'intérieur de l'édifice était éclairé par l'étrange lumière réfléchie de la lune. Qui incitait à la réflexion.
Tout était équilibre, ordre, harmonie.
C'est alors que moines et nonnes prirent en silence position dans le chœur. Et se mirent à chanter:
https://m.youtube.com/watch?t=0h0m1s&v=c_E95ZiTUUA
"La Grâce de l'Histoire", tome II, pp. 125 à 150.
jc
14/02/2017
Avec ses "intuitions hautes" et ses subtiles analyses, PhG représente pour moi typiquement l'esprit de finesse.
Sur ce site je me suis pris à tenter de jouer* le rôle de l'esprit de géométrie, instaurant une sorte de contre point, de dialogue monologué.
Je suis en train de lire le tome II de "La Grâce" avec l'impression d'avoir passé assez honorablement les deux premières parties (ça ne se lit pas comme un roman de gare!).
J'entame actuellement la troisième partie. Et là je suis bien obligé de constater que je coince complètement pour l'instant. Je coince sur "cette précision [de PhG] comme une chose essentielle à répéter, -la psychologie comme outil de la pensée et nullement sa substance elle-même".
Me voilà donc pour l'instant coincé et paumé entre PhG et la psychologie.
Phi! Qui? Psy!
* Les mathématiques sont un jeu
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