Jean-Paul Baquiast
22/08/2009
Il faut ajouter aux reproches que font dorénavant les libéraux à BHO, son discours quasi bushiste pour justifier la poursuite de la guerre en Afghanistan. Il semble qu’il soit de moins en moins suivi par l’opinion américaine, même en ce domaine.
J’ai l’impression, comme l’indique par ailleurs Dedefensa, que l’on a rarement vu dans l’histoire des chefs de grands Etats, une reculade aussi rapide et aussi générale. Voyez http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=343&r_id=
Roddey Reid
25/08/2009
Il serait erronné de croire que ce à quoi on assiste aux USA c’est à une polarisation politique de type classique où on peut jeter l’anathème sur les deux parties en face qui se retrenchent dernière leurs positions respectives. En fait, il y a une longue histoire de tentatives de politique bipartisane de la part des démocrates (recentrage si vous voulez), mais depuis la “révolution républicaine” de 1994 menée par Newt Gingrich qui a radicalisé son parti, toute tentative de compromis a été vouée à l’échec. C’est là la leçon à proprement parler “politique” qu’Obama semble ignorer. A gauche, personne ne souhaite une nouvelle polarisation mais il faut tout de même agir en conséquence du refus net de la part des républicains de soutenir les réformes aussi minimes soient-elles qu’impose la crise actuelle.
Pour un survol du climat politique aux USA qui pourrait intéresser vos lecteurs, il y a un article qui est paru à Esprit dans le numéro août-septembre intitulé “Culture d’intimidation et vie quotidienne aux Etats-Unis”.
Roddey REID
University of California - San Diego
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