Bernard Scaringella
22/03/2014
Ni Ando
25/03/2014
La Russie semble accélérer vers le grand Est sa diversification de débouchés pour ses produits énergétiques. Après la Chine, l’Inde ? Les volumes concernés pour ces deux pays sont impressionnants. Les implications à moyen et long terme de cette réorientation sont considérables. Il suffit de rappeler que toutes les études menées par l’UE montrent une explosion de la demande énergétique en Europe pour les vingt ans qui viennent. C’est-à-dire que si l’énergie russe est une ressource vitale pour l’industrie européenne et ses consommateurs en 2013, ce le sera encore davantage dans les années qui viennent. Un risque de pénurie relative des ressources russes pour l’UE est à prendre en considération compte tenu de la nécessité pour la Russie de servir bientôt à la fois des zones aussi “lourdes” que la Chine et l ‘Inde et celle de répondre à ses propres besoins. La victime désignée de ces réorientations de flux sera l’UE (au pire des pénuries en volume, au mieux une forte hausse des prix importés qui va encore dégrader sa compétitivité). Le rapport de forces va sans doute évoluer de plus en plus vite.
Sur l’Allemagne:
“There is only one country missing - Germany. Because while diplomatically Germany is ideologically as close to the US as can be, its economy is far more reliant on China and Russia, something the two nations realize all too well. The second the German industrialists make it clear they are shifting their allegiance to the Eurasian Axis and away from the Group of 6 (ex Germany) most insolvent countries in the world, that will be the moment the days of the current reserve petrocurrency will be numbered”.
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