__Dont Acte2
07/06/2019
Faits et arguments, petit vade-mecum contre la narrative US du 6/6/44 : WW2, pertes militaires en Europe du 3ème Reich :
Front de l’Est : 4 300 000
Front de l’Ouest 600 000, soit 7 fois moins.
La posture des USA en sauveur unique du camp des bons est tout simplement obscène.
Source wikipedia.org/wiki/Front_de_l'Est
Ni Ando
07/06/2019
Certes, il n'y eut pas de miracle industriel du coté étasunien. S'il y en eut un il fut plutôt l'éclatement du second conflit mondial en Europe qui de facto fit des Etats-Unis la plus grosse usine d'armements du camp allié. Facteur qui joua un rôle important dans la résolution de la crise de 1929, crise dont ce pays n'était pas vraiment sorti en 1940, avec une production industrielle toujours languissante, le New Deal de Roosevelt ayant eu de ce point de vue que des effets très limités.
Comparer les effors industriels de l'URSS et des Etats-Unis n'est pas pertinent. L'URSS doit se battre dos au mur, la moitié utile de son territoire est occupé par un envahisseur venu pour l'anéantir, et non seulement gagner la guerre. La production est handicapée par la ponction gigantesque opérée par la guerre dans les effectifs mâles de la population. Un effort titanesque dont on a à peine l'idée a permis aux Soviétiques de transférer en 1941 une partie de l'industrie au delà de l'Oural. Fin 1943, l'industrie soviétique surclasse pourtant en nombre la prodution de guerre de l'Allemagne qui est pourtant à son pic (Allemagne qui est depuis la fin des années 30 le géant industriel en Europe).
Là est le miracle. Celui qui eut lieu dans l'URSS de ces années-là. Certes, un sens de l'organisation et une volonté collective majoritaire ont joué un rôle considérable. Mais surtout le sacrifice des anonymes soviétiques dont personne ne connait l'histoire et le nom. Ils ont fait Stalingrad et Berlin. Quand les historiens russes ecrivent qu'ils ne connaissent de Stalingrad même pas la moitié de ce qui s'y est déroulé ils évoquent simplement le destin de ces centaines de milliers de personnes que l'histoire ne connait pas et qui ont joué leur rôle jusqu'au bout.
Un miracle encore. Celui des femmes et des hommes restés dans leurs usines et qui produisirent des quantités invraisemblables d'armes et de munitions dans des conditions épouvantables. A Leningrad Alexander Werth indique dans ses souvenirs que les ouvriers d'usine mourraient littéralement, physiologiquement, d'épuisement à leurs postes.
Encore un autre miracle, celui de l'infanterie soviétique qui mettra 10 jours (dix jours!) pour conquérir Berlin en 1945, ville que les Allemands voulurent eriger en un autre Stalingrad. 10 jours c'est le délai moyen qu'il fallait à l'infanterie allemande de Paulus pour s'emparer simplement d'un patée de maisons à Stalingrad.
Quant aux "commémorations de juin 1944" il ne s'agit évidemment que d'un évènement mondain sans intérêt autre que .. mondain.
https://akarlin.com/2009/05/victory-day-special-myths-of-eastern-front/
Ni Ando
07/06/2019
Mais peu importe après tout. Il ne s'agit pas tant d'honorer les héros des années 40 que de saisir que l'histoire nous donne des informations pour mieux agir dans notre temps. Si nous acceptons passivement une histoire re-écrite alors nous nous fondons sur de fausses informations pour prendre nos décisions. Le rapport des forces réel nous échappe. Un peu comme la France d'avant-guerre qui crut que substituer une alliance fanco-polonaise à l'alliance franco-russe de 1892 allait lui permettre de tenir le choc d'une seconde guerre contre l'Allemagne.
Christian Feugnet
08/06/2019
D "autant que se déroule une prefiguration d'un 4e reich , celui là saucé Ketchup ; plutot présentable , façon le meilleur des mondes . Accumulations de troupes , aux frontiéres , faux drapeaux et tutti quanti , autant d'opérettes aux grands airs .
Christian Feugnet
08/06/2019
Je n'évoque pas la sortie Italienne de l euro , çà ce serait plutot un couac difficile à intégrer narrativement .
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