Andrade Berzaba
30/08/2006
Il faudrait considerer un autre facteur qui va encore exarcerber la problematique de la governabilité du Mexique dans le futur prochaine. C´est la militarisation de la frontiere entre le Mexique et les USA que ne permettra canaliser les tensions sociaux via l´emigration.
CD
30/08/2006
Félicitations pour votre jugement :
il faut en effet tenir compte du contenu des
analyses de ces gens, mais se méfier des conclusions
auxquelles ils arrivent.
C.D.
Convalescent
30/08/2006
En fait Obrador aurait pu être un élu tout à fait acceptable et même profitable pour les USA. Mais l’arrogance et l’aveuglement de l’administration étatsunienne n’en a pas décidé ainsi.
Votre image des jeux de barbichettes est tout à fait justifiée. L’option Obrador était l’issue minimale pour la gauche très modérée mexicaine, et voir Obrador privé de cette victoire ne pouvait qu’excacerber celle-ci et la pousser plus à gauche que la position d’Obrador lui-même.
C’est un exemple supplémentaire de contre-productivité du camp néocon et de ses défenseurs, aveugles (type Blair) ou simplement passifs (les autres politiques UE).
Priver Obrador de sa victoire et qu’Obrador décide ensuite d’en appeler à la rue, c’est un décours fantastique dont on ne connaît pas encore l’issue.
Votre image du jeu des barbichettes est excellent. Obrador ne pourra qu’être piégé par le mouvement qu’il a suscité dans la rue et les campagnes et on peut se demander comment il va pouvoir gérer les espoirs de changements que cette action a pu faire naître.
Ici comme au Proche-Orient avec la montée du Hamas et du Hesbollah, on pourrait voir un gain de légitimité du mouvement zapatiste sans même que le sous-commandant “zéro” n’aie eu à livrer bataille.
Et ce n’est pas pour me déplaire.
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