jc
10/12/2018
Le collectif: "Évitons de brouiller les esprits avec l’idée d’une coexistence éventuelle entre un franc rétabli et une « monnaie 2 commune », pourvue de tous ses attributs, car c’est une voie sans issue : une telle monnaie ne pourrait se concevoir valablement que comme une simple « unité de compte », analogue à l’ancien ECU."
Moi, Rantanplan, je ne le sens pas comme ça. Je pense au contraire que la possibilité d'une cohabitation d'une monnaie froide-yin (le Franc Nouveau) et d'une monnaie chaude-yang (l'Euro Nouveau, l'Europa) est à examiner avec attention. Avec des regards profonds et neufs de gens qui n'ont pas les oeillères de ceux qui ont subi le formatage économique du Système; tels François Roddier*.
J'ai bafouillé quelques brumeuses idées à ce sujet sur ce site. Je ne suis pas au niveau intellectuel. Je le sens comme un problème non seulement pour des thermodynamiciens prigoginiens, mais aussi pour des vrais matheux (thomiens?), pour des vraies grosses têtes en math. La France ne manque ni des uns ni des autres.
*: Cf. son blog, le billet 120, par exemple, pour commencer.
EricRobertMarcel Basillais
10/12/2018
Le mérite de ce papier signé collectivement aura au moins le mérite d'illustrer la récupération en marche du mouvement potentiellement révolutionnaire des GILETS JAUNES .
Un peu comme dans les articles de constitutions,
Le premier phragraphe a tout dit : pour nos économistes,
1/ le problème serait la MONNAIE, pas le MARCHE.
2/ aucun politique n'en parle.
Or : sans être un soutien de FRANCOIS ASELINEAU, un obscur citoyen de province périphérique et néanmoins patriotique comme moi (contrairement à la faune cosmopolite des métropoles mondialistes) sait que F. Asselineau a créé un parti politique, l'UPR, en 2007, et a présenté des candidats à toutes les élections, communales, législatives, régionales, présidentielles et européennes, malgré la censure des médias, pour le FREXIT intégral : sortie (par l'article 50) de l'UE, l'Euro et par l'article 17 (de mémoire) de l'OTAN.
Dans le genre mauvaise foi, ça commence donc très bien. Du coup, hop, poubelle ! Le mouvement GILETS JAUNES s'inscrit en effet comme une tentative historique du peuple français de sortir des carcans idéologiques et des simulacres d'expertise et de communication, afin, d'obtenir son dû démocratique, c'est-à-dire le pouvoir, au moins la partie économique de ce pouvoir…. et s'aventure donc à reprendre la partie politique dec e pouvoir… cequi inquiète les signataires mondialistes qui tentent une récupération : en sacrififiant le maillon faible ( l'EURO) ils espèrent rafistoler la chaîne entière : UE-OTAN-ONU… mondialisme oblige.
jc
10/12/2018
Que dit Thom à propos de la monnaie? Il écrit ceci à la fin de SSM:
"L'argent, de par sa fonction d'échange, circule en sens inverse des marchandises et des services; il a tendance par suite à déserter les consommateurs purs pour s'accumuler chez les producteurs purs. Mais comme il doit nécessairement circuler en circuit fermé dans le corps social, il est nécessaire qu'un mécanisme artificiel le ramène en sens inverse; un tel mécanisme ne peut que s'appuyer sur la structure de la société, sur l'autorité; l'argent empruntera donc le gradient d'autorité par le processus de l'impôt. Arrivé au sommet, il sera réparti par le chef qui, en une catastrophe permanente (ou à tout le moins annuelle), aura la faculté d'en diriger la répartition parmi les éléments nécessiteux. Ce pouvoir constitue en fait, on le sait, l'un des moyens essentiels de gouvernement. Ainsi donc, dans toute société, le gradient de production et le gradient d'autorité ont tendance à s'organiser de manière antagoniste, afin de réaliser un cycle à peu près stable de la circulation monétaire."
(Ce paragraphe monétaire renvoie à la note typiquement thomienne -c'est-à-dire surprenante- que voici:
"Les intellectuels (artistes et savants) apparaissent dans ce modèle de société comme l'axe de cette circulation monétaire; délivrés des servitudes de la production, privés des avantages et des responsabilités du pouvoir, ils occupent la position centrale, l'oeil de ce cyclone continuel. (...) on peut voir en eux le chromosome du corps social."
On remarquera:
1. "ll [l'argent] doit nécessairement circuler en circuit fermé dans le corps social"
condition qui n'est manifestement pas réalisée avec l'Euro qui circule dans une UE qui incite -darwinisme oblige- au dumping fiscal et au dumping social. (Opposition quasi-topologique -quasi hydraulique pour les non matheux- "circuit ouvert-circuit fermé".)
2. "l'argent empruntera donc le gradient d'autorité par le processus de l'impôt. Arrivé au sommet, il sera réparti par le chef qui, en une catastrophe permanente (ou à tout le moins annuelle), aura la faculté d'en diriger la répartition parmi les éléments nécessiteux."
qui ne nécessite aucun commentaire.
patrice sanchez
11/12/2018
Payback cosmique, Monnet de la pièce et du vaudeville de la désunion européenne avec trahison à tous les étages, car force est de reconnaître que la Vérité est en train de rattraper tout ce ramassis de traitres à leurs nations. On a pas fini de rigoler, pendant que j'apprends que depuis trois jours, les avions présidentiels sont en état d'alerte en attente d'exfiltration de notre jupiter totalement démonétisé et déseurotisé, tout comme le monde politico intellectocard merdiatique condamné à ramer avec un gilet de sauvetage jaune pour ne pas couler !
Ne manque plus que les pirates d'Astérix et Obélix pour que la poilade soit totale…
Sacré irréductible peuple gaulois, venu ne nulle part et à l'insu de son plein gré, il est sur le point de mettre un coup d'arrêt au NOM et fera à n'en point douter des émules au sein des peuples de la terre.
N'étais-ce pas René Guénon qui écrivait que rien de ce qui s'accomplit dans notre monde ne saurait être inutile, que l'erreur et la confusion ne sauraient jouir que d'un triomphe trompeur et qu'au final la vérité triomphera de toute éternité sur le mensonge.
jc
11/12/2018
Le conflit monnaie froide/monnaie chaude.
Pour moi l'instauration d'une monnaie froide (le Franc Nouveau en conflit avec une monnaie chaude, (l'Euro Nouveau, l'Europa) n'est que l'institutionalisation des food-stamps US, étendue aux housing(?)-stamps, aux health-stamps et autres produits et services de première nécessité. (Et je la vois gérée par les femmes* depuis le Sénat + 1/2 Elysée.)
Il s'agit d'un conflit à deux actants (la monnaie chaude et la monnaie froide). Les efforts:
- de thermodynamiciens qui y verront -et y voient déjà, cf. par ex. le billet 120 de François Roddier- l'analogie avec le fonctionnement d'une machine thermique (cycle de Carnot),
- et de thomiens pour qui un conflit à deux actants renvoie pavloviennement à la catastrophe "fronce",
se conjugueront peut-être -j'en ai l'espoir- pour nous sortir de cette situation monétaire mondiale actuelle que je considère comme préhistorique. (Le fait de confier la monnaie froide aux femmes (1/2 Elysée) et la monnaie chaude aux hommes (1/2 Elysée) sexualise le conflit; c'est pour moi la garantie d'un conflit sain et intelligible par tous.)
Bien entendu il n'existe pas de monnaie purement froide ni de monnaie purement chaude -sinon dans le cerveau plus ou moins délirant et plus ou moins embrumé de celui qui tente de les concevoir-: pour une monnaie donnée la seule chose que l'on puisse faire, à mon avis, c'est de déterminer si une modification donnée de l'utilisation de cette monnaie est refroidissante ou réchauffante. Ainsi, pour moi, il est indéniable que l'instauration d'un SMIG indexé sur l'inflation de 1952 à 1970 est refroidissante et que sa modification ultérieure en SMIC indexé sur la "croissance" à partir de 1970 par le rothschildien Pompidou est réchauffante; car le G -de Garantie- renvoie initialement à un salaire minimum indexé sur l'inflation, donc insensible à l'inflation, donc refroidissant, alors que le C -de croissance- renvoie à une inflation -c-a-d à une dévaluation- de la monnaie.
De même la désindexation des retraites -voulue par le pouvoir actuel- est, selon moi, une mesure réchauffante**.
Je crains que ma première incursion en économie ne soit pas très orthodoxe. Mais, au flair, je sens:
- que je vais dans le sens d'un refroidissement des sociétés, avec en ligne de mire les sociétés froides étudiées par Claude Lévi-Strauss;
- que mon propos est PhG-compatible: le problème n'est pas que le réchauffement climatique soit dû à l'activité humaine (position du Système-EE-Hulot-Cohn Bendit), mais qu'il soit dû à l'activité délirante du Système (LV)***.
*: femmes que je vois, plus naturellement que les hommes, conservatrices -survie de l'espèce-istes- et communautaristes internes -c'est-à-dire communistes- (les hommes étant plus communautaristes externes, plus aventuriers, plus évolutionnistes -progressistes- et plus survie-individuelle-istes).
**: Je pense ici au réchauffement du climat social, la désindexation étant évidemment conçue par le pouvoir pour lentement mais sûrement spolier les retraités.
***: PhG: "Le débat se fait d’abord, dans sa rage polémique la plus extrême, autour de l’idée du “réchauffement climatique du aux activités humaines”. Bel exemple de sophisme, que Deleuze ne démentirait pas, – et ils en sont tous coupables, de ce sophisme, des partisans du réchauffement dans ces conditions aux climatosceptiques. Car cet intitulé est faux, archi-faux, une imposture, une inversion comme seul notre Système sait en accoucher… Le Système, justement ; le seul intitulé qui vaille est bien : débat pour ou contre “le réchauffement climatique du aux activités du Système”. La différence est apocalyptique." (Extrait de: " Inconnaissance, climat, “Derrida, Deleuze & Cie” ")
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