Francis Lambert
29/05/2009
Fondamentalement, ce qu’essayent de faire actuellement les banques centrales qui imitent la Fed, c’est de rendre solvable des acteurs économiques qui ne le sont plus et qui ne peuvent plus l’être puisque leur modèle économiques sest effondré.
Leur espoir est qu’en maintenant la fiction d’une solvabilité suffisamment longtemps par un apport massif de liquidités, la reprise surviendra et permettra de masquer l’opération.
C’est malin mais, hélas, on ne triche pas avec l’Histoire. Or la crise actuelle est de dimension historique. Sa durée pour nombre de pays (dont les Etats-Unis) risque d’égaler celle de la crise de 1873-1896 tandis que son impact socio-économique ressemblera à celui de 1929 mais à l’échelle de la planète (9).
La stratégie des banques centrales américaine et britannique conduit à un désastre car une fois l’évidence installée dans les esprits que la crise va durer bien au-delà de 2009 (point d’inflexion que notre équipe situe autour de Mars 2009, voir GEAB N°30), l’insolvabilité des acteurs publics et privés concernés sera impossible à camoufler et les milliers de milliards engloutis dans l’apport de liquidités deviendront des dettes explosives pour les Etats et les banques centrales qui les auront créées.
Extrait (récemment rendu public) de http://www.leap2020.eu/Vers-une-guerre-mondiale-des-taux-d-interets-pour-capter-l-epargne-globale_a3290.html
Ni ANDO
29/05/2009
Effectivement, D. Cheney et son club et ses réseaux posent comme justification de leur action la nécessité impérieuse de défendre l’“Amérique” (l’“Amérique” davantage en tant que concept phantasmé qu’en tant que réalité). On peut aussi avancer que ce sont précisément les politiques mises en uvre par les neocons qui ont finit par créer cette menace en vertu du principe de la prophétie auto réalisatrice, ce qui est un peu l’idée sous-jacente à l’attitude politique d’Obama. En réalité, tant Obama que Bush sont des réactions à un processus profond de dégradation de l’“Amérique” ou de l idée américaine. Processus profond car il a des racines anciennes (au moins les années 70) si ce nest consubstantielles (le déclin était déjà inscrit dans l idée américaine des origines). Obama et Bush sont la réaction dun ensemble civilisationnel à des ferments de décomposition de plus en plus actifs et visibles.
Quant à la fracture du pouvoir, lenjeu est tout à fait essentiel et Harlan K. Ullman a parfaitement raison de sinquiéter. Les moines Chang qui conseillaient les princes et les empereurs du temps de lancienne Chine mettaient dèjà en garde contre labsence dun pouvoir uni au sommet de la société, sa division durable ou son affaiblissement.
Laffaiblissement ou leffacement du pouvoir est le signe du début de la décomposition des sociétés et de tous les fléaux qui accompagnent cette décomposition. Mais on n’en est pas là.
Exocet
31/05/2009
..Ou comment L’Amérique d’Obama veut (peut) faire remonter le Bip Bip somnanbulique des zombies du virtualisme et de ses bribes dévaluées jusqu’ à la source ..
William Pfaff nous en délivre d’ une partie de l’audience..
http://www.williampfaff.com/modules/news/article.php?storyid=403
canto
03/06/2009
Le club Bilderberg s’est réuni comme d’habitude, cette fois-ci à Athènes, le week-end du17 mai et ses membres ont prêté serment de garderle secret. Les journalistes étaient refoulés comme d’habitude .
Y participaient des représentants des chefs d’état du monde occidental, ministres des finances, présidents d’organisations internationales ,représentants des médias aux ordres, rois et reines et surtout les multimilliardaires qui ont financé les campagnes électorales de leurs serviteurs.
” They called themselves the Bilderberg Group with a membership representing a who’s who of world power elites, mostly from America, Canada, and Western Europe with familiar names like David Rockefeller, Henry Kissinger, Bill Clinton, Gordon Brown, Angela Merkel, Alan Greenspan, Ben Bernanke, Larry Summers, Tim Geithner, Lloyd Blankfein, George Soros, Donald Rumsfeld, Rupert Murdoch, other heads of state, influential senators, congressmen and parliamentarians, Pentagon and NATO brass, members of European royalty, selected media figures, and invited others - some quietly by some accounts like Barack Obama and many of his top officials.Always well represented are top figures from the Council on Foreign Relations (CFR), IMF, World Bank, Trilateral Commission, EU, and powerful central bankers from the Federal Reserve, the ECB’s Jean-Claude Trichet, and Bank of England’s Mervyn King.”
Pour la France, l’an dernier le représentant de l’Elysée y assistait, récompensé ensuite par la présidence d’un groupe privé (nomination illégale pour un membre du gouvernement), et cette année 11 Français dont Christine Ockrent pour nos médias .
On frémit en lisant les objectifs des maîtres du monde sur lequel a enquêté Daniel Estulin dans “The True Story of the Bilderberg Group,” publié en 2005 et mis à jour dans son édition 2009 .
Bilderberg Objectives
The Group’s grand design is for “a One World Government (World Company) with a single, global marketplace, policed by one world army, and financially regulated by one ‘World (Central) Bank’ using one global currency.” Their “wish list” includes:—“one international identify (observing) one set of universal values;”—centralized control of world populations by “mind control;” in other words, controlling world public opinion;—a New World Order with no middle class, only “rulers and servants (serfs),” and, of course, no democracy;—“a zero-growth society” without prosperity or progress, only greater wealth and power for the rulers;—manufactured crises and perpetual wars;—absolute control of education to program the public mind and train those chosen for various roles;—“centralized control of all foreign and domestic policies;” one size fits all globally;—using the UN as a de facto world government imposing a UN tax on “world citizens;”—expanding NAFTA and WTO globally;—making NATO a world military;—imposing a universal legal system; and—a global “welfare state where obedient slaves will be rewarded and non-conformists targeted for extermination.”
Secret Bilderberg Partners
In the US, the Council on Foreign Relations (CFR) is dominant. One of its 1921 founders, Edward Mandell House, was Woodrow Wilson’s chief advisor and rumored at the time to be the nation’s real power from 1913 - 1921. On his watch, the Federal Reserve Act passed in December 1913 giving money creation power to bankers, and the 16th Amendment was ratified in February creating the federal income tax to provide a revenue stream to pay for government debt service.From its beginnings, CFR was committed to “a one-world government based on a centralized global financing system….” Today, CFR has thousands of influential members (including important ones in the corporate media) but keeps a low public profile, especially regarding its real agenda.Historian Arthur Schlesinger, Jr. called it a “front organization (for) the heart of the American Establishment.” It meets privately and only publishes what it wishes the public to know. Its members are only Americans.The Trilateral Commission (discussed below) is a similar group that “brings together global power brokers.” Founded by David Rockefeller, he’s also a leading Bilderberger and CFR Chairman Emeritus, organizations he continues to finance and support.Their past and current members reflect their power:—nearly all presidential candidates of both parties;—leading senators and congressmen…”
Effrayant, n’est-ce pas ? Mais cela nous explique les paniques mondiales organisées, financières, médicales ou “terroristes” , avec pour unique “remède” le tout-sécuritaire, le contrôle toujours plus grand des citoyens, la censure et la terreur policière enchaînant les esclaves pour la prospérité des maîtres du monde .
Comment lutter ?
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