Pascal B.
04/09/2013
Autrement dit, l’échec des menées actuelles du BAO en Syrie pour tactique qu’il soit, n’en contribuerait pas moins à l’épuisement progressif de la dynamique néguentropique conduisant à l’effondrement de l’édifice. Événement à propos duquel nous pouvons nous en remettre à l’Inconnaissance quant au où-quand-comment se produira la rupture décisive du Système ...
Oscar Garufo
04/09/2013
Votre article est une bonne introduction à votre pensée disséminée sur votre site. Nul doute que les lecteurs occasionnels intéressés en tireront un bénéfice certain.
Si l’analyse des symptômes est partagée par un nombre de plus en plus divers de personnes, je ne partage pas la totalité de votre diagnostic. Je me permets donc de vous donner mon opinion.
La raison, et son idéologie le rationalisme, est aussi la fille des Lumières - même si elles n’en ont pas l’exclusivité -. De mon point de vue vous présupposez cette généralisation « métahistorique » par des choix idéologiques « métaphysiques » préalables et indépendants à votre analyse. Comme le disait Socrate - à sa manière -, le diable se cache dans les détails. En d’autres termes, vous risquez de jeter le bébé avec l’eau du bain, comme les bolcheviques le firent en leur temps - pour prendre un exemple -. Mais bien sûr, chacun ses opinions et cela ne fait après tout qu’enrichir la discussion.
Pour en revenir aux faits, la guerre en Syrie n’est que le résultat d’une stratégie classique du « divide and conquer », inciter le monde musulman à s’entre-déchirer autour d’une ligne sunnites « versus » chiites. C’est donc bien un chaos contrôlé au sens où l’entend Serguei Lavrov et il n’est pas impossible que Russes et Américains trouvent à l’avenir une ligne de partage sur ce terrain pour que cela ne devienne pas justement un chaos incontrôlé.
On peut trouver cette stratégie bonne ou mauvaise en général - en se plaçant toutefois en dehors de la morale -, là n’est pas la question. Elle est peut-être bonne pour les Anglo-saxons et leurs pétrodollars sous protectorat ainsi que pour les Israéliens mais, la question qui m’intéresse est de savoir si elle est bonne pour la France, au regard de sa tradition historique, de ce qu’elle représente encore pour le monde et pour elle-même et donc, de ses intérêts actuels et futurs. Ce qui me semble en l’espéce faire oeuvre de réalisme.
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