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Article : Le déclin de l’empire : en douceur ou catastrophique ?

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En douceur ou catastrophique ... les PIIGS UNIS recroquevillés devant leurs sitcoms éculées.

Francis Lambert

  04/11/2010

“Only the most bankrupt nation of all, the United States, continues to see its 300+ million cowering at home, watching sitcom reruns. “

“L’économiste Laurence Kotlikoff, de l’Université de Boston, déclare que la dette gouvernementale n’est pas de 13 500 milliards de dollars (US), soit 60% du PIB actuel, comme le pensent les investisseurs mondiaux et les contribuables américains, mais 14 fois plus élevée : 200 000 milliards de dollars, soit 840% du PIB actuel. (...)

“Le Pr. Kotlikoff utilise le terme ‘fossé budgétaire’, et non l’accumulation de déficits, pour définir la dette publique. Le fossé budgétaire est la différence entre les revenus prévus d’un gouvernement (exprimés selon la valeur actuelle du dollar) et ses dépenses prévues (également exprimées selon la valeur actuelle du dollar). Si l’on suit ce critère, les Etats-Unis vont encore moins bien que la Grèce”. (NB comme la grande majorité des états des PIIGS UNIS)

“Le Pr. Kotlikoff est un économiste reconnu. Il est chercheur auprès du Bureau américain de recherches économiques. Il a également été économiste au sein du Conseil économique de Ronald Reagan, lorsque ce dernier était président”. (...)

Le Pr. Kotlikoff a tort. Il “surestime inexplicablement la solvabilité des Etats-Unis” (...)

Ce n’est pas le PIB dans son ensemble qui soutient le gouvernement—mais uniquement la partie produite par le secteur privé. La partie du gouvernement est un coût… non une source de financement. Le fossé budgétaire total—c’est-à-dire les engagements gouvernementaux non-financés—dépasse les 200 000 milliards de dollars. Soit environ 14 fois le PIB. Mais si on le compare à la production réelle du secteur privé, il est 20 fois plus important.

Extraits de Bill Bonner http://www.la-chronique-agora.com/articles/20101102-3149.html

——Et ... le monde se découple des PIIGS UNIS——-

While the US economy continues to weaken, many foreign economies continue to experience solid—even spectacular—economic growth. When the global economic crisis began in 2008, many forecasters doubted that the world economy could return to growth without the US consumer.

But the world is learning what Peter Schiff has long predicted: that the US consumer is a drag on the world economy, not an engine for growth. As “decoupling” becomes more apparent, emerging economies are forming trade links among themselves, accelerating the process of decline for the United States. (...)

the trend is not limited to Asia. All around the world, countries with sound economic policies are continuing to expand. In fact, despite the attention paid to the so-called PIIGS, several European economies are also showing signs of decoupling. Germany, Europe’s economic powerhouse, grew at 2.2% in Q2 - its fastest rate in over 20 years! Switzerland expanded by 3.4% in the 2nd quarter, while Sweden and Finland grew by 4.6% and 3.7% respectively. Even historically tumultuous Poland boasted a 3.5% growth rate.
Predictably, this growth has whetted Europe’s appetite for imports, causing the EU to recently surpass the US as China’s largest export market. (...)

Whether you are looking at ASEAN, OPEC, or the EU, it is clear that decoupling is the order of the day. The world economy is rebuilding itself with China as its engine and hub.

Decoupling: Alive and Well (Daily Forex, By Neeraj Chaudhary) http://www.dailyfx.com/forex/fundamental/article/guest_commentary/2010/10/22/Decoupling_Alive_and_Well.html