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Quand on essaye de se débarrasser de l’oligarchie mondialiste qui a réussi à fédérer toutes les croyances dans le même esclavage, il peut paraître de bonne guerre de pratiquer également la rassemblitude et trouver dans les courants les plus antagonistes et les plus vicieux les meilleurs ferments du changement vers la troisième voie, vers la survie, vers le bonheur.
Alain Soral, communiste puis extrême droitiste puis “national-socialiste” au sens le plus honnête et désincarné du terme, fondateur de la très intéressante association “Egalité et Réconciliation”, ne s’y est pas trompé.
Soral veut la (ré)concilitaion des inconciliables, comme Moore, apparemment, mais on ne peut douter du caractère tactique de leur discours aporétique.
Soral esquisse en gestes gracieux des ronds, des vagues, des droites et surtout des triangles rassembleurs tout droit sortis du “Code de Vinci”. Seulement ça ne passe pas la rampe, car le Pouvoir dispose du pouvoir permanent d’abrutissement et de transcendance des contradictions sous hypnose, pas lui.
Dans ces conditions, compter sur le retournement de la foule psychologique (cambre toi, fier si courbe !)  en exaltant les similitudes des contraires et en tapant sur de mythiques ultra minorités constitue une autre illusion.
Dans cet esprit, traiter les ennemis de la superstition de pauvres cons de “laïcards” et trouver les meilleurs crus de patriotes dans les banlieues musulmanes, n’est pas adroit pour Soral, pas plus que de s’appuyer sur les prétendues vertus d’une niaiserie inventée par les ancêtres de Madoff pour limiter le pouvoir de Rotschild n’est malin pour Moore (c’est vrai qu’il est gras, le cochon)
Cela revient à s’aliéner les derniers rationalistes sans convaincre la multitude déboussolée, le troupeau de ruminants qui court en tous sens dans le pré des bouchers (casher pour beaucoup) ivres de sang.