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... Irrespectueux. Et j’en passe…

Heureusement que s’élève, chez nous (en Europe, donc), des plumes qui osent se permettre de tels jugements.

Nous sommes totalement dépassés par ce qui se passe depuis quelques semaines et, à écouter nos “élites” des media, rien n’est fait pour chercher le commencement d’un début de la moindre réflexion sur ce sujet. Ces “élites” gloseront à qui mieux mieux plus tard, lorsque le Système - s’il survit (hélas, c’est une possibilité à ne pas négliger) leur aura donné” le la.

J’en vient à Alain Juppé. Il aura, bon gré mal gré, et en silence, avalé des couleuvres plus épaisses qu’un python. Il a peut-être fauté, mais avec une rare élégance dans son milieu. J’ai été heureux de découvrir qu’il avait été mis aux manettes de la Défense; je regrette qu’il n’y soit plus, et fort satisfait qu’il ait pris les Affaires étrangères en charge. Selon moi, il eût pu prendre les deux, tant les armées sont un outil - l’outil final? certes non - de toute diplomatie. Ceci au seul risque de déplaire aux Bordelais. Je reconnais, et j’apprécie, le maintien de l’engagement de sa parole donnée aux Bordelais - chose si rare en politique (comme ailleurs), mais je le regrette, car je suis convaincu qu’il serait infiniment plus efficace pour tous (dont les Bordelais) à la manoeuvre avec ces deux outils fondamentaux de toute politique nationale (si, si, j’insiste: nationale). Cocoricooo. Non, il s’agit de bien autre chose: une vision du monde moins schématique que celle que nous bassine Hollywood, courroie de transmission du “modèle” anglo-saxon.
Kenavo

Et il semblerait que le nouveau ministre des affaires étrangères ait préféré s’en passer.
http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2011/02/jean-david-levitte-admis-a-la.html
Le QI du conseiller ne semble pas faire l’unanimité des commentaires !

La situation étant bloquée sur le front de l’Est (Irak-Afghanistan-Iran-Pakistan) où l’échec est patent est-ce qu’on n’a pas, avec les “révolutions arabes” une application de la technique du “désordre créateur” ?

Plutôt que se demander à qui profite le crime, il me semble plus intéressant de se demander qui en avait assez du statut quo.

Tout est parti d’un suicide d’un jeune homme qui n’en pouvait plus. Tout un tas d’autres qui n’en pouvaient plus on ensuite enchaînés là dessus.
Quelque part c’est une suite du Tea Party, du mouvement du Wisconsin, du non au referendum européens et j’en passe.
Le point commun? Le ras le bol. L’incapacité de penser que d’une manière ou d’une autre “ça ira”.