BS
16/10/2006
Et les britanniques ne peuvent y resister.
En effet, l’Europe (des peuples, pas celle des fonctionnaires de Bruxelles) est probablement en train de créer un mode de gouvernance d’un degré de compléxité supérieur à ce que l’on a connu jusqu’alors. Un évènement aussi important que l’invention de l’agriculture !
L’Europe est devenu un groupe d’Etat-nations fonctionnant sur le mode coopératif et non plus sur le mode antagonisme. La fierté des nations, qui a provoqué des drames épouvantables est ainsi dépassée sans être effacé. Une “meta-nation” pour ainsi dire.
Et cet ensemble est si attractif qu’il dévore (parfois dans la difficulté, certes !) tous ce qui se trouve à sa portée (UK !) et pertube fortement son voisinage (USA !)
Tel un trou noir, on peut imaginer maintenant que le modèle européen (encore imparfait) servira de base à une gouvernance globale de la planète.
Ainsi, le principal problème de l’Union Européenne, c’est le mot “européenne” !
Jean-Paul de Beauchêne
16/10/2006
Il me semble que si de Gaulle a lancé son appel de Londres, c’est que le gouvernement français l’y avait envoyé avec dans sa serviette des éléments de réponse à un projet fou de Churchill de “Condominium franco-britannique’ où “tout citoyen français serait sujet anglais et tout sujet anglais serait citoyen français”. On ne fait pas plus intime ! Donc l’utopie n’est pas nouvelle, et pourquoi ne pas croire à l’impossible ? Les obstacles sont grands, mais nos deux pays sont les seuls en Europe à partager un aussi grand passé et un grand présent de culture, de science et de diplomatie. Et je parle à partir de 35 ans d’expérience professionnelle de coopération européenne au Ministère de la Défense. Il n’y a qu’un pays européen avec lequel nous pourrions avoir une complicité intellectuele aussi grande ou même supérieure, c’est la Russie, mais c’est une autre histoire, que j’ai déjà développée ailleurs sur ce site.
Lambrechts Francis
17/10/2006
Au contraire d’un “trou noir” un état peut sortir de l’UE ... il suffit de convaincre ses compatriotes : avec Le Pen, de Villier, les jumeaux Polonais, ATTAC et la coopération “renditive” de Bush ... il y a du monde dans ce monde!
La preuve est faite que l’on peut bloquer ce “trou noir”, l’étouffer et même l’anéantir : l’inverse de cette physique inéluctable.
Comnien de petites planètes, toutes proches, n’en sont pas ... ou partiellement ... ou de grandes planètes n’appliquent pas ses directives - massivement - l’attraction négative ?
Combien de planêtes, NON MEMBRE, appliquent ses directives mieux que “certains grands membres” alors quelles sont décidées et votées par leur propres ministres nationaux (du Conseil Européen) et représentants au parlement !
Les résistances au “trou noir”, son impuissance rend cette comparaison bien “relative”. Le concept d’Etat-nation, aussi, est tellement différent entre la France, l’Angleterre ... alors méta-nation pourquoi pas ? En politique. Déjà que l’europe des peuples ... comme la France des peuples : nuit blanche en Corse, Algérie Française ... le concept est aussi mortel que son utilisation par Napoléon.
Mais je partage beaucoup de critiques, quoique moins qu’envers la Russie, l’USdom, la Chine ou l’Arabie Saoudite ... qui sont les étoiles ?
BS
18/10/2006
Pour continuer dans l’analogie, avant de se faire aspirer par le trou noir, la matière réagit fortement, se rebelle en de gigantesques bouffées énergétiques.
Ainsi en est-il des bouffées nationalistes en europe.
Et les trous noir, comme leur nom l’indique ne sont pas visibles. On peut seulement les observer pas les fortes réactions qu’ils induisent.
On peut ainsi supposer que les partis nationalistes ne sont pas un fait en soit mais une réation à la transformation (et nos disparition !) de l’identité nationale au sein de l’europe “trou noir”.
Mais, face à un trou noir, l’issue est certaine ...
Il faut peut-être aussi s’interroger sur les fortes réactions américaines face à l’évolution du monde.
Lambrechts Francis
19/10/2006
L’humilité scientifique nous amène à reconnaître notre grande ignorance, nous ne percevrions grâce à nos meilleurs analystes que 5% de la matière, base du “trou noir” si l’on peut dire, notre rationalisation est un modèle de virtualisme, l’expérimentation millénaire recoupe parfois la réalité à notre surprise nobélisée.
Ainsi équipé des sciences, le “virus” (du latin “vir” : homme, force… déjà vir-tuel), le virus donc infeste et étouffe mieux sa poussière galactique (notre Gaïa). Je revendique donc la métastase plutôt que le trou noir. Et donc un méta-état, mais n’est il pas bien prétentieux de ne tumoriser que l’Europe ? Nous compostons tous dans l’éprouvette globale (et l’incrédulité) notre propre extinction : le “dinosaurus sapiensis sapiens” a t’il vraiment besoin d’un trou noir sinon comme édulcorant de son hubris ?
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