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Article : Le JSF commence son travail de termite

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To be, or not to be

perceval78

  12/05/2015

Et si encore il n’y avait que les F35, mais il y aussi les Tridents, et l’Ecosse , et l’Europe ...

Michael Gray ?@GrayInGlasgow 6h6 hours ago
If the Tories ignore the SNP mandate on austerity, welfare, the EU, human rights, trident, & devolution then independence is inevitable.

Nick Harvey est un spécialiste des F35, c’est aussi un spécialiste des Tridents lien, libdem ,  ces sous-marins nucléaires sous contrôle américain qui coûtent très cher. Son spot de campagne était loin d’être convaincant lien.

Phillip Pearson ?@Pip336 Apr 8
@BBCr4today @NickHarveyND I can’t believe he said we have no nuclear capable enemy…Russia under Putin anyone? LibDems now scare me

On comprend mieux dès lors la déroute du parti de Nick Clegg face au SNP qui lui affichait clairement ses positions lien, rendez vous compte, même à Faslane ou sont hébergés les sous-marins, la population a voté SNP lien.

Nous sommes pris de compassion pour nos amis Anglais, tenez bon les gars on vous envoie nos Rafales et nos sous-marins ...

To be, or not to be, that is the question:
Whether ‘tis nobler in the mind to suffer
The slings and arrows of outrageous fortune,
Or to take arms against a sea of troubles
And by opposing end them

lien, video

Une thèse universitaire sur le JSF

Jean-Paul Baquiast

  12/05/2015

Celle-ci serait indispensable, reprenant les dizaines (centaines) d’articles écrits depuis 10 ans sur ce sujet par Philippe Grasset. Ce serait aussi une thèse universitaire sur le système de pouvoir américain et son évolution depuis 1945.
Bien évidemment, Philippe Grasset serait le seul à pouvoir la diriger. Mais il n’en aura jamais le temps, hélas. Ce sera tout à fait dommage. .

Petites perles de la relation (très) spéciale UK-USA

Patrice

  12/05/2015

L’excellente Hajnalka Vincze concluait un billet sur les “Petites perles de la relation (très) spéciale UK-USA”  par un couplet sur le JSF version marine STOVL.

http://blog.hajnalka-vincze.com/2014/10/petites-perles-de-la-relation-tres.html 

Ci dessous la fin de ce billet, mais le reste est à lire aussi !

La Cour des comptes britannique (NAO ou National Audit Office) lève le voile sur ce que signifie, pour la défense britannique, la décision de priver leurs futurs porte-avions de catapultes/brins d’arrêt au profit de l’option STOVL (décollage court et appontage vertical). Outre le fait que celle-ci impose, de fait, l’achat de Joint Strike Fighters américains et qu’elle est incompatible avec les Rafales, c’est surtout un renoncement formidable. « L’acceptation d’une carence en matière de DPOC (deep and persistent offensive capability) est, d’après le rapport, un facteur clé » dans les calculs entourant le choix.

Manifestement, cela ne s’est pas fait sans mal : le rapport du NAO de noter que le ministère aurait changé d’avis trois fois en deux ans sur l’importance (ou pas) de maintenir une capacité d’attaque en profondeur. (N.B. : le rayon d’action et la charge utile des avions STOVL sont tous les deux considérablement réduits par rapport à la version embarquée conventionnelle). Mais Whitehall a finalement abouti à la conclusion que ce n’est sans doute pas aussi crucial que cela, puisque son grand allié s’en chargera.

Ce qui est logique, en quelque sorte, sachant que de l’aveu même des ministres britanniques, le Royaume-Uni n’envisage plus de s’engager dans une opération militaire d’envergure autrement qu’aux côtés des Etats-Unis. Or pour ce qui est d’assurer simplement la protection d’une flotte multinationale dirigée par l’Amérique, les futurs/éventuels Joint Strike Fighter (version STOVL) de Sa Majesté sauront certainement se montrer fort utiles. C’est déjà ça.