Christian Feugnet
18/05/2018
Les Américains à l'origine ,selon le mythe ,sont issu du 17e Européen donc de la métaphysique et des probabilités . Des illuminés religieux et des repris de justice . Consciemment ou non , ils font un calcul de risques à ceci prés qu'il n'est pas classique savoir basé sur un nombre d'évenements finis à valeurs finies . Il existe(ra) des valeurs trés peu probables à valeur infinie , une causalité libre .
Cependant les étres finis que nous sommes , se contentent du peu probable à grande valeur pour ceux qui ont le gout de l'aventure .
En l'occurence Orlov pointe un fait d'importance : la somme de l'ordre selon lui de 120 à 130 milliards de $ à rendre pour les US à l'Iran en cas d'accord , à mettre en balance avec le cout du degré de guerre . çà c'est taper dans le mille quand on sait que c'est le casus belli par excellence . En tant que grand joueur , spéculateur , je peux affirmer que le plus dur là , n'est pas le calcul lui méme mais la gestion de sa psychologie , on passe aisément de l'euphorie à la panique et inversement ce qui fait faire de grosses conneries magré la raison . çà se voit par les yoyos de tous les jours sur les cours des marchés
Christian Feugnet
18/05/2018
Rien ne va plus vite que de remplacer une idée par une autre or la psychologie quoique perçue comme affective , c'est à dire manifestations du corps commence là où les sensations s'arrétent et sont remplacées par au mieux des perceptions , sensations formatées , au pire par des représentations sentimentales . Le sentiment n'est pas une sensation mais en crée .
Le monde prend son temps par rapport aux idées et représentations bien que la lumiére va plus vite , et encore lumiére dans le vide , qui n'est que relatif . Le monde là peut étre percu de deux maniéres , le physique qui a au final raison et l'humain auquel comme civilisé nous avons affaire . L'un est plus rapide , l'autre plus important . Ce qui explique un phénoméne quotidien , paradoxal , on peut attraper un ballon , sans le voir plus surement qu'en le voyant . Celui qui se fixe sur la vue au contraire le loupe .
Ainsi on gagne à ressentir le Monde , on perd à vouloir , le controler par représentation . Le Poéte a toujours raison ,( s'il ne se subordonne pas à la technique ) . L'Iran gagnera quelques soient nos sentiments .
EricRobertMarcel Basillais
18/05/2018
Il y a deux thèmes principaux sur lesquels je ne suis pas M.JAMES :
1/ la défaite de la stratégie de TRUMP .
2/ sa folie .
Sur le point 1: la stratégie, les objectifs attribués à TRUMP ne sont peut-être pas ceux que celui-ci recherche : dans ce cas, c'est une incompréhension de la subtilité de Trump qui est en jeu. De là, évidemment, le point 2/ : la folie , est caduc.
Par aileurs, la rhétorique générale d'indignation sur le retrait du traité avec l'Iran est absolument idéologique : voilà un président élu sur CE programme et qui l'applique ! Pour le coup cela est plus proche du concept de démocratie que le bouillon de traîtrises sempiternellement resservi en France depuis…oh… Mai 68… au mieux ! Et dans les autres nations d' Europe, à l'avenant (Khol et l'Allemagne , Papandreou & Tsipras ou Varoufakis en Grèce etc…).
Annoncer en 2016 la sortie dudit traité et en sortir en 2018 ne me semble pas, ma foi, ni une traîtrise, ni un non respect des promesses ( c'est dans son programme de campagne !). Avec la Chine, itou !
Donc, Trump déplaît à de grands personnages… il devient "fou" après avoir été "pro-Russe" etc…
Il suffit de se remémorer ce que disait DEDEFENSA pendant la campagne, à propos de Mme Clinton, pour se rendre compte à quel endroit était, alors, la folie américaniste… La politique avec l'Iran eût-elle été différente ? Non ! Seulement la politique avec la Chine… qui arrange non seulement les Clinton et les GAFA, mais aussi les Rothschilds, qui ont explicitement soutenu, avec le Global Times du PCC Chinois, la candidate démocrate démente ... pourquoi deux poids deux mesures ?
Maintenant le style TRUMP peut choquer… au moins a-t-il le mérite de montrer la réalité des rapports de force dans le monde : croire à une autre réalité est proprement un déni de la situation… exécrable certes. Se défausser ( défouler) sur un seul n'est pas la solution au problème.
La solution au problème prend en compte ces forces IMPERSONNELLES , à juste titre attribuées en dernier ressort à la MATIERE elle-même, depuis l'entrée dans la Modernité...
Que Trump joue un rôle éminent dans cette auto-destruction, évidemment. Mais comme dirait l'autre c'est un détail de l'Histoire : l'élection de Clinton n'aurait presque rien changé... sauf des points de vue chinois, indien, japonais et russe… mais pas au point de vue atlanto-occidental, israélien , syrien ou iranien.
Christian Feugnet
19/05/2018
J'ai écrit exactement le contraire de ce que je voulais dire , en écrivant "probabilités peu classique , nombre d'événements finis à valeur finies " ce qui est bien entendu classique . Non je voulais dire à valeurs infinies ( genre pari Pascalien) , ou encore énévements trés nombreux , la plupart trés rares mais à trés grande valeur ( mieux encore que le cygne noir , inclu )
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